RENOUVELABLES. Les énergies renouvelables d'origine électrique ont continué à se développer dans l'Hexagone en 2020, d'après le baromètre qui leur est consacré. La production "verte" de quatre régions a également permis de couvrir 35% de leur consommation locale. Mais si elles veulent atteindre les objectifs de la Programmation pluriannuelle de l'énergie, les ENR ont encore du pain sur la planche.
Les énergies renouvelables d'origine électrique ont eu le vent dans le dos en 2020 : dans la dernière édition de leur baromètre consacré au développement de ces filières, la Fédération nationale des collectivités concédantes et régies (FNCCR), l'Observatoire des énergies renouvelables (Observ'ER) et l'Agence de la transition écologique (Ademe) indiquent que l'Hexagone a poursuivi sa transition énergétique, avec un nombre toujours plus important de projets portés ou initiés par des professionnels, des collectivités territoriales ou des syndicats d'énergie. Une production électrique renouvelable en hausse donc, qui a permis à quatre régions - l'Auvergne-Rhône-Alpes, l'Occitanie, le Grand Est et la Provence-Alpes-Côte-d'Azur - de couvrir plus de 35% de leur consommation d'électricité locale.
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D'autres chiffres s'avèrent très encourageants : au 30 septembre 2020, 56.523 MW de filières renouvelables électriques étaient raccordés, et la projection sur l'ensemble de l'année table sur une puissance de 57.700 MW. Pas moins de 124 TWh auront été produits l'année dernière grâce aux ENR, ce qui leur aura permis de couvrir 27,3% de la consommation d'électricité nationale. Et l'impact sur le marché de l'emploi n'aura pas été négligeable : en 2019, les renouvelables électriques représentaient déjà quasiment 40.000 emplois directs pour un chiffre d'affaires de 13,5 milliards d'euros. "Le premier constat que l'on peut faire sur les ENR électriques, c'est qu'il s'agit de filières porteuses d'emplois dans les territoires", assure Stéfan Louillat, responsable du pôle énergie de l'Ademe. "Il y a une dynamique sur les principales filières de la PPE (Programmation pluriannuelle de l'énergie), mais pas forcément sur le rythme souhaité", nuance-t-il toutefois. "Cela à cause de problèmes d'acceptabilité, de mobilisation du foncier, de lenteurs administratives... Il y a un manque de zones disponibles mais aussi une concurrence entre les grands projets éolien et solaires."
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