Le constructeur de maisons individuelles prévoit une croissance de son chiffre d'affaires de 14%, à 189,4 millions d'euro, pour 2002. Il développe son activité en prévision d'une éventuelle baisse des commandes.
Deuxième constructeur français de maisons individuelles, derrière Phénix, en secteur diffus, qui représente 50% des logements en France, le Groupe, fondé en 1919, est composé de 119 points de ventes, assurant une présence nationale renforcée dans 13 régions.
La production au 30/06/02, de 97,70 millions d'euro, représente une augmentation de 18% par rapport à l'an passé, permettent d'afficher un résultat d'exploitation en hausse de 32%, à 5,08 millions d'euro. Le résultat net, en augmentation de 33%, s'élève à 3,06 millions d'euro.
Le 2 juillet dernier, le groupe a repris la société GPHA, exploitant la marque reconnue dans le Sud-Ouest " Maisons Bruno Petit ". Avec un chiffre d'affaires annuel de 6,8 millions d'euro en 2001 et une rentabilité nette supérieure à 3%, cette acquisition permet au groupe de renforcer sa position.
La répartition du chiffre d'affaires du premier semestre par société indique que 65% a été effectué par Maisons France Confort (MFC), contre 15% par sa filiale Maisons de l'Avenir ou 121% par OC Résidences et 5% par Maisons Berval.
Les actifs immobilisés du groupe s'élèvent à 8,17 millions d'euro, contre 8,49 au 31/12/01, et les actifs courant à 152,20 millions contre 130,14. Au total, MFC dispose de 160,37 millions d'actifs, contre 138,63 au 31/12/01. La trésorerie nette se monte à 4,6 millions d'euro, ce qui fait dire à Patrick Vandromme, le PDG, que " le Groupe possède des réserves financières importante, un bilan sain et une croissance de la marge brute d'autofinancement pour l'ensemble des filiales ".
A propos de l'évolution des commandes, Patrick Vandromme a souligné l'augmentation de 7% du nombre de maisons vendues, générant une croissance en valeur de 15%, à 184 millions d'euro. Les 1.664 chantiers en cours ( chiffre en hausse de 14% par rapport au 30/09/01) assurent le chiffre d'affaire pour les huit prochains mois.
La nouvelle gamme de produit, testé dans le Midi-Pyrénées, est un " succès ". Déjà 360 Maisons Senior ont été vendues. Ce nouveau produit, destiné essentiellement au plus de 50 ans, se caractérise par une conception de plans différente, avec une distribution des pièces et des équipements en phase avec les attentes de cette population. La Maison Senior représente 12% de la clientèle, et environ 20% dans la région PACA.
Une activité complémentaire
Patrick Vandromme estime que la conjoncture lui est favorable. " Même si les logements actuels pourraient tenir 250 ans, la demande pousse à de nouvelles réalisations, essentiellement en logement individuel ". Il estime aussi que l'évolution du métier de constructeur lui permettra de gagner encore des parts de marché. Ainsi, le durcissement des règles et des normes de construction, difficilement adoptables par les petites entreprises, rendra ces dernières vulnérables. Une croissance externe du groupe MFC est donc à prévoir. La stratégie du groupe se laisse ainsi entrevoir, si l'on tient également compte d'un nouveau type de contrat : la terminaison de chantiers.
FMC est le premier constructeur à avoir marketé cette offre. Elle consiste à proposer aux garants des constructions réalisées par d'autres entreprises, de reprendre le chantier lorsque celui-ci est bloqué par la faillite, ou une autre cause, qui empêche la première entreprise de finaliser ses travaux. " C'est une activité complémentaire. Le garant est tenu d'assurer le contrat de bonne fin. Il se tourne alors vers FMC quand il y a défaillance du constructeur. Ce peut être un parachute, en cas de changement de conjoncture, mais je n'y crois pas à court terme ", a indiqué Patrick Vandromme.
Néanmoins, selon l'enquête trimestrielle de l'INSEE, publiée aujourd'hui, la demande de logements neufs à acheter et à louer s'est légèrement repliée et les perspectives de mises en chantier de logement se sont " nettement dégradées " au cours de ces trois derniers mois. FMC a déjà poursuivi une centaine de chantiers de constructeurs défaillants depuis le début de l'année, ce qui laisse présager une augmentation de cette activité ainsi que des rachats d'entreprises incapables de gérer les différentes contraintes du secteur.
Interrogé à propos du rapport entre son groupe et les architectes, Patrick Vandromme a répondu que " les architectes sont nos confrères, tous nos bureaux d'études sont dirigés par des architectes DPLG. Je ne crois pas à une réforme de l'architecture et à un abaissement du seuil de recours. Mais de toute façon, quel que soit le produit que nous vendons, l'architecte est à la base de sa conception ".
FMC, qui cherche à réduire les délais et les coûts des chantiers, projette de multiplier les maisons pré-usinées pour ne se concentrer que sur le travail d'assemblage des pièces et de personnalisation des maisons.
La production au 30/06/02, de 97,70 millions d'euro, représente une augmentation de 18% par rapport à l'an passé, permettent d'afficher un résultat d'exploitation en hausse de 32%, à 5,08 millions d'euro. Le résultat net, en augmentation de 33%, s'élève à 3,06 millions d'euro.
Le 2 juillet dernier, le groupe a repris la société GPHA, exploitant la marque reconnue dans le Sud-Ouest " Maisons Bruno Petit ". Avec un chiffre d'affaires annuel de 6,8 millions d'euro en 2001 et une rentabilité nette supérieure à 3%, cette acquisition permet au groupe de renforcer sa position.
La répartition du chiffre d'affaires du premier semestre par société indique que 65% a été effectué par Maisons France Confort (MFC), contre 15% par sa filiale Maisons de l'Avenir ou 121% par OC Résidences et 5% par Maisons Berval.
Les actifs immobilisés du groupe s'élèvent à 8,17 millions d'euro, contre 8,49 au 31/12/01, et les actifs courant à 152,20 millions contre 130,14. Au total, MFC dispose de 160,37 millions d'actifs, contre 138,63 au 31/12/01. La trésorerie nette se monte à 4,6 millions d'euro, ce qui fait dire à Patrick Vandromme, le PDG, que " le Groupe possède des réserves financières importante, un bilan sain et une croissance de la marge brute d'autofinancement pour l'ensemble des filiales ".
A propos de l'évolution des commandes, Patrick Vandromme a souligné l'augmentation de 7% du nombre de maisons vendues, générant une croissance en valeur de 15%, à 184 millions d'euro. Les 1.664 chantiers en cours ( chiffre en hausse de 14% par rapport au 30/09/01) assurent le chiffre d'affaire pour les huit prochains mois.
La nouvelle gamme de produit, testé dans le Midi-Pyrénées, est un " succès ". Déjà 360 Maisons Senior ont été vendues. Ce nouveau produit, destiné essentiellement au plus de 50 ans, se caractérise par une conception de plans différente, avec une distribution des pièces et des équipements en phase avec les attentes de cette population. La Maison Senior représente 12% de la clientèle, et environ 20% dans la région PACA.
Une activité complémentaire
Patrick Vandromme estime que la conjoncture lui est favorable. " Même si les logements actuels pourraient tenir 250 ans, la demande pousse à de nouvelles réalisations, essentiellement en logement individuel ". Il estime aussi que l'évolution du métier de constructeur lui permettra de gagner encore des parts de marché. Ainsi, le durcissement des règles et des normes de construction, difficilement adoptables par les petites entreprises, rendra ces dernières vulnérables. Une croissance externe du groupe MFC est donc à prévoir. La stratégie du groupe se laisse ainsi entrevoir, si l'on tient également compte d'un nouveau type de contrat : la terminaison de chantiers.
FMC est le premier constructeur à avoir marketé cette offre. Elle consiste à proposer aux garants des constructions réalisées par d'autres entreprises, de reprendre le chantier lorsque celui-ci est bloqué par la faillite, ou une autre cause, qui empêche la première entreprise de finaliser ses travaux. " C'est une activité complémentaire. Le garant est tenu d'assurer le contrat de bonne fin. Il se tourne alors vers FMC quand il y a défaillance du constructeur. Ce peut être un parachute, en cas de changement de conjoncture, mais je n'y crois pas à court terme ", a indiqué Patrick Vandromme.
Néanmoins, selon l'enquête trimestrielle de l'INSEE, publiée aujourd'hui, la demande de logements neufs à acheter et à louer s'est légèrement repliée et les perspectives de mises en chantier de logement se sont " nettement dégradées " au cours de ces trois derniers mois. FMC a déjà poursuivi une centaine de chantiers de constructeurs défaillants depuis le début de l'année, ce qui laisse présager une augmentation de cette activité ainsi que des rachats d'entreprises incapables de gérer les différentes contraintes du secteur.
Interrogé à propos du rapport entre son groupe et les architectes, Patrick Vandromme a répondu que " les architectes sont nos confrères, tous nos bureaux d'études sont dirigés par des architectes DPLG. Je ne crois pas à une réforme de l'architecture et à un abaissement du seuil de recours. Mais de toute façon, quel que soit le produit que nous vendons, l'architecte est à la base de sa conception ".
FMC, qui cherche à réduire les délais et les coûts des chantiers, projette de multiplier les maisons pré-usinées pour ne se concentrer que sur le travail d'assemblage des pièces et de personnalisation des maisons.