Les vieilles pierres bretonnes attirent de plus en plus de Britanniques, premiers acheteurs étrangers de biens immobiliers dans une région où les ventes ont enregistré un record en 2002.
Cadres, patrons, enseignants, commerçants, artisans ou retraités, souvent âgés de plus de 50 ans, les Britanniques, premiers hôtes touristiques de Bretagne, y ont acquis 79% des 18.739 maisons et terrains vendus à des étrangers entre 1988 et 2002, selon une étude de la Cellule économique de Bretagne.
Ils sont suivis par les Allemands (10%) et les ressortissants du Benelux (7%). On compte aussi des Suisses (220 acquisitions), des Américains et des Canadiens (une soixantaine) et des Scandinaves (une quarantaine).
En 2002, 2.545 transactions ont été enregistrées avec des acquéreurs étrangers soit une augmentation de 24% par rapport par 2001. 90% des acheteurs étaient Britanniques.
Ce mouvement s'est dessiné en 1988, avec 414 transactions. Il s'est accéléré dès l'année suivante avec 1.887 acquisitions. Après des hauts et des bas, les transactions ont battu leur record en 2002.
"La reprise a été favorisée par le passage à l'euro. Le ralentissement correspond à la période où le taux de change était défavorable à la livre", explique à l'AFP Janig Cheval, chargée d'études à la Cellule économique de Bretagne.
Les transactions réalisées en 15 ans représentent un investissement de 927 millions d'euros, soit une moyenne de 48.000 euros par logement vendu. Les collectivités locales en ont tiré 63 millions d'euros de recettes fiscales.
Le prix varie du simple au double selon que le bien acheté est localisé sur le littoral ou à l'intérieur des terres, cette dernière zone étant la plus prisée par les Britanniques.
"Ils se plaisent à l'intérieur des terres, aux abords des rivières et des forêts, là où il y a un patrimoine architectural à l'abandon et où les prix sont imbattables", selon Janig Cheval.
"Au début, ils avaient des projets à connotation touristique. Mais hormis l'aménagement de quelques gîtes ruraux ou de chambres d'hôtes la plupart n'ont jamais vu le jour à cause d'une improvisation dans les montages financiers. Aujourd'hui, ils ont un projet de résidence secondaire ou même principale", ajoute-t-elle.
La plupart d'entre eux achètent des vieilles maisons ou d'anciens bâtiments de fermes avec un peu de terrain.
Si les deux-tiers des biens étaient vendus à un prix inférieur ou égal à 30.500 euros avant 2000, ils n'étaient plus que 28% à ce prix en 2002.
Désormais une transaction sur trois se négocie à plus de 76.000 euros avec des cas supérieurs à 150.000 euros.
L'envolée concerne les terres alors que sur le littoral les prix semblent avoir "atteint un plafond", avec une hausse quasi-nulle en un an, constate l'Etude.
Les cantons les plus attractifs sont pour la plupart situés en centre Bretagne comme Callac (Côtes d'Armor) ou encore Gueméné-sur-Scorff et Baud (Morbihan).
Sans préjuger de l'avenir de ce mouvement, l'étude réalisée par la Cellule Economique de Bretagne constate que l'arrivée des étrangers aura quand même contribué à "préserver un patrimoine architectural de qualité jusque là bien souvent resté à l'abandon".
Sur le plan économique, elle a aussi engendré un volume d'activité "non négligeable", dont ont profité notamment les professionnels de l'immobilier.
Mais elle a aussi permis de ne pas fermer des écoles dans certaines communes très affectées par l'exode rural.
Ils sont suivis par les Allemands (10%) et les ressortissants du Benelux (7%). On compte aussi des Suisses (220 acquisitions), des Américains et des Canadiens (une soixantaine) et des Scandinaves (une quarantaine).
En 2002, 2.545 transactions ont été enregistrées avec des acquéreurs étrangers soit une augmentation de 24% par rapport par 2001. 90% des acheteurs étaient Britanniques.
Ce mouvement s'est dessiné en 1988, avec 414 transactions. Il s'est accéléré dès l'année suivante avec 1.887 acquisitions. Après des hauts et des bas, les transactions ont battu leur record en 2002.
"La reprise a été favorisée par le passage à l'euro. Le ralentissement correspond à la période où le taux de change était défavorable à la livre", explique à l'AFP Janig Cheval, chargée d'études à la Cellule économique de Bretagne.
Les transactions réalisées en 15 ans représentent un investissement de 927 millions d'euros, soit une moyenne de 48.000 euros par logement vendu. Les collectivités locales en ont tiré 63 millions d'euros de recettes fiscales.
Le prix varie du simple au double selon que le bien acheté est localisé sur le littoral ou à l'intérieur des terres, cette dernière zone étant la plus prisée par les Britanniques.
"Ils se plaisent à l'intérieur des terres, aux abords des rivières et des forêts, là où il y a un patrimoine architectural à l'abandon et où les prix sont imbattables", selon Janig Cheval.
"Au début, ils avaient des projets à connotation touristique. Mais hormis l'aménagement de quelques gîtes ruraux ou de chambres d'hôtes la plupart n'ont jamais vu le jour à cause d'une improvisation dans les montages financiers. Aujourd'hui, ils ont un projet de résidence secondaire ou même principale", ajoute-t-elle.
La plupart d'entre eux achètent des vieilles maisons ou d'anciens bâtiments de fermes avec un peu de terrain.
Si les deux-tiers des biens étaient vendus à un prix inférieur ou égal à 30.500 euros avant 2000, ils n'étaient plus que 28% à ce prix en 2002.
Désormais une transaction sur trois se négocie à plus de 76.000 euros avec des cas supérieurs à 150.000 euros.
L'envolée concerne les terres alors que sur le littoral les prix semblent avoir "atteint un plafond", avec une hausse quasi-nulle en un an, constate l'Etude.
Les cantons les plus attractifs sont pour la plupart situés en centre Bretagne comme Callac (Côtes d'Armor) ou encore Gueméné-sur-Scorff et Baud (Morbihan).
Sans préjuger de l'avenir de ce mouvement, l'étude réalisée par la Cellule Economique de Bretagne constate que l'arrivée des étrangers aura quand même contribué à "préserver un patrimoine architectural de qualité jusque là bien souvent resté à l'abandon".
Sur le plan économique, elle a aussi engendré un volume d'activité "non négligeable", dont ont profité notamment les professionnels de l'immobilier.
Mais elle a aussi permis de ne pas fermer des écoles dans certaines communes très affectées par l'exode rural.