La construction de maisons en bois est en plein essor en France et profite d'un engouement durable, loin d'un simple effet de mode, estiment les professionnels de la construction réunis du 30 septembre au 3 octobre 2005 au salon de la Maison Bois à Angers (49).
Depuis 2001, le nombre de constructions individuelles en bois a progressé chaque année de près de 20% en France, pour atteindre 9.800 unités l'an passé, selon les statistiques établies par l'Association française des constructeurs de maisons bois (Afcobois). «On devrait franchir le seuil des 10.000 cette année et le phénomène est parti pour durer», se réjouit Loïc de Saint-Quentin, le secrétaire général de l'association qui regroupe une centaine des quelque 800 entreprises du secteur recensées sur le territoire national.
A l'image du marché, le salon de la maison bois, rendez-vous de référence en France qui se tient pour la septième fois au parc des expositions d'Angers (30 septembre au 3 octobre), a connu en quelques années un développement fulgurant, passant de 30 exposants à l'origine à plus de 220 cette année, dont 20% d'étrangers.
«On a découvert en créant le salon que le public était mûr», indique Nicolas Vizier, délégué général d'Atlanbois, l'organisation interprofessionnelle de la filière bois en Pays-de-la-Loire à l'initiative de cet événement.
Intérêt pour l'environnement, souci de bien-être et de chaleur, recherche du confort, fiabilité des matériaux... Pour les professionnels, les raisons de l'engouement sont multiples, alors que les préjugés sur le bois disparaissent progressivement.
«On connaît bien ces préjugés : le bois, c'est cher, c'est fragile, ce n'est pas pérenne. Il y a aussi cette culpabilité tenace et parfois inconsciente qui veut que quand on achète du bois, on tue la forêt. Notre travail, c'est de lever ces freins», explique Véronique Fraigneau, responsable de la communication au Comité national pour le développement du bois.
«Je n'ai jamais entendu un client me dire qu'il regrettait d'avoir mis du bois dans sa maison», affirme Maurice Merlet, patron d'IC Bois, une entreprise de charpente basée à Sérent (Morbihan). En cinq ans, cette PME a doublé son chiffre d'affaires, qui approche aujourd'hui les 5 millions d'euros. Ses effectifs ont bondi de 25 à plus de 40 salariés.
Pourtant, comme les autres entreprises du secteur, elle peine à répondre à une demande en forte hausse.
«C'est logique, on part de très bas. Nous sommes une majorité de petites entreprises, dont bon nombre d'artisans charpentiers. S'adapter, ça signifie beaucoup de travail à l'atelier et au bureau d'étude. Mais nous sommes sur la bonne voie, 30% de nos adhérents ont des projets d'investissements», explique Loïc de Saint-Quentin.
A l'image du marché, le salon de la maison bois, rendez-vous de référence en France qui se tient pour la septième fois au parc des expositions d'Angers (30 septembre au 3 octobre), a connu en quelques années un développement fulgurant, passant de 30 exposants à l'origine à plus de 220 cette année, dont 20% d'étrangers.
«On a découvert en créant le salon que le public était mûr», indique Nicolas Vizier, délégué général d'Atlanbois, l'organisation interprofessionnelle de la filière bois en Pays-de-la-Loire à l'initiative de cet événement.
Intérêt pour l'environnement, souci de bien-être et de chaleur, recherche du confort, fiabilité des matériaux... Pour les professionnels, les raisons de l'engouement sont multiples, alors que les préjugés sur le bois disparaissent progressivement.
«On connaît bien ces préjugés : le bois, c'est cher, c'est fragile, ce n'est pas pérenne. Il y a aussi cette culpabilité tenace et parfois inconsciente qui veut que quand on achète du bois, on tue la forêt. Notre travail, c'est de lever ces freins», explique Véronique Fraigneau, responsable de la communication au Comité national pour le développement du bois.
«Je n'ai jamais entendu un client me dire qu'il regrettait d'avoir mis du bois dans sa maison», affirme Maurice Merlet, patron d'IC Bois, une entreprise de charpente basée à Sérent (Morbihan). En cinq ans, cette PME a doublé son chiffre d'affaires, qui approche aujourd'hui les 5 millions d'euros. Ses effectifs ont bondi de 25 à plus de 40 salariés.
Pourtant, comme les autres entreprises du secteur, elle peine à répondre à une demande en forte hausse.
«C'est logique, on part de très bas. Nous sommes une majorité de petites entreprises, dont bon nombre d'artisans charpentiers. S'adapter, ça signifie beaucoup de travail à l'atelier et au bureau d'étude. Mais nous sommes sur la bonne voie, 30% de nos adhérents ont des projets d'investissements», explique Loïc de Saint-Quentin.