Lassociation Emmaüs semble bien décidée à continuer luvre de labbé Pierre après sa mort. Elle a imaginé trois nouveaux types dhébergement pour les personnes les plus démunies. Des solutions pour toutes les situations : urgence, transition et voire même plus
Trouver des solutions pour accueillir les personnes à la rue. Telle est la vocation dEmmaüs, mouvement de solidarité créé en 1953 par Henri Groues dit labbé Pierre. Un an après la mort de ce dernier, lassociation poursuit ses actions en faveur des plus défavorisés. Dernière initiative en date : la conception par Emmaüs Gironde de trois modèles de maisons bois destinées à héberger des personnes en difficulté. Une idée complètement novatrice présentée à grand renfort de communication le jour de la commémoration du décès de lAbbé Pierre, le 22 janvier dernier sur la place Pey-Berland à Bordeaux. Ce jour-là, la maison fut livrée, montée dans la foulée et démontée quelques heures plus tard.
Hébergements durgence et de transition
«Tout est parti dun concours de circonstances, explique amusé Pascal Lafargue. Il se trouve que nous avons racheté en septembre 2006 une usine spécialisée dans la transformation du bois et plus particulièrement dans la fabrication de box pour les chevaux". Vient alors lidée au président dEmmaüs Gironde de modifier quelque peu le processus de fabrication pour construire des chalets en bois ! «On peut parfaitement vivre, temporairement ou durablement, dans des structures en bois. Elles présentent les mêmes avantages quune maison classique» commente Pascal Lafargue. Le plus pertinent dentre eux étant quelles puissent être construites rapidement et répondre ainsi aux besoins urgents dhébergement des collectivités locales. Cest dailleurs exactement le but du premier modèle dune superficie de 16 m2 - élaboré par les équipes dEmmaüs.
Le deuxième modèle, dune superficie de 24 m2, est conçu pour devenir «un logement de transition pour des personnes un couple avec un enfant par exemple - qui ne sont pas capables dêtre autonomes". Par logement de transition, Emmaüs Gironde entend un hébergement monté pour une période de trois ou quatre ans et pouvant être installé sur les réserves foncières terrains gelés pour des opérations immobilières à venir - des municipalités.
Un vrai logement pour 70.000
Le troisième type de logement imaginé par Emmaüs est présenté comme une «alternative à la maison Borloo". Pour 70.000 et non plus 100.000 , une famille peut espérer se loger durablement dans une « vraie » maison en bois de 85 m2. «Notre projet a une valeur dexemple. Si Emmaüs est capable de construire et de proposer à un prix raisonnable une maison digne de ce nom, les industriels peuvent également le faire» argumente Pascal Lafargue.
Reste la question du terrain que les personnes à qui sont destinées ces maisons ne pourront probablement pas se payer. Cette fois, le président dEmmaüs Gironde en appel à la solidarité nationale. «Si les pouvoirs publics se mobilisent, on peut imaginer la mise en place de baux de très longue durée et à des très bas prix» espère-t-il. Pour ce troisième modèle, le président avoue encore se trouver dans la phase détudes. «Nous sommes prêts à lancer la fabrication des solutions durgence et de transition. Par contre, en ce qui concerne le logement durable, notre architecte souhaite encore apporter quelques modifications au modèle, peut-être pourrons-nous même ajouter un étage !".
La mairie de Clermont-Ferrand, de Bordeaux et le Conseil général de Gironde se sont déjà montrés intéressés par les solutions daccueil durgence dEmmaüs. Pascal Lafargue tient quand même à rester prudent et préfère attendre davoir la confirmation de ces commandes avant de se réjouir.
Cliquez ici pour découvrir le prototype de maison bois d'Emmaüs Gironde.
Hébergements durgence et de transition
«Tout est parti dun concours de circonstances, explique amusé Pascal Lafargue. Il se trouve que nous avons racheté en septembre 2006 une usine spécialisée dans la transformation du bois et plus particulièrement dans la fabrication de box pour les chevaux". Vient alors lidée au président dEmmaüs Gironde de modifier quelque peu le processus de fabrication pour construire des chalets en bois ! «On peut parfaitement vivre, temporairement ou durablement, dans des structures en bois. Elles présentent les mêmes avantages quune maison classique» commente Pascal Lafargue. Le plus pertinent dentre eux étant quelles puissent être construites rapidement et répondre ainsi aux besoins urgents dhébergement des collectivités locales. Cest dailleurs exactement le but du premier modèle dune superficie de 16 m2 - élaboré par les équipes dEmmaüs.
Le deuxième modèle, dune superficie de 24 m2, est conçu pour devenir «un logement de transition pour des personnes un couple avec un enfant par exemple - qui ne sont pas capables dêtre autonomes". Par logement de transition, Emmaüs Gironde entend un hébergement monté pour une période de trois ou quatre ans et pouvant être installé sur les réserves foncières terrains gelés pour des opérations immobilières à venir - des municipalités.
Un vrai logement pour 70.000
Le troisième type de logement imaginé par Emmaüs est présenté comme une «alternative à la maison Borloo". Pour 70.000 et non plus 100.000 , une famille peut espérer se loger durablement dans une « vraie » maison en bois de 85 m2. «Notre projet a une valeur dexemple. Si Emmaüs est capable de construire et de proposer à un prix raisonnable une maison digne de ce nom, les industriels peuvent également le faire» argumente Pascal Lafargue.
Reste la question du terrain que les personnes à qui sont destinées ces maisons ne pourront probablement pas se payer. Cette fois, le président dEmmaüs Gironde en appel à la solidarité nationale. «Si les pouvoirs publics se mobilisent, on peut imaginer la mise en place de baux de très longue durée et à des très bas prix» espère-t-il. Pour ce troisième modèle, le président avoue encore se trouver dans la phase détudes. «Nous sommes prêts à lancer la fabrication des solutions durgence et de transition. Par contre, en ce qui concerne le logement durable, notre architecte souhaite encore apporter quelques modifications au modèle, peut-être pourrons-nous même ajouter un étage !".
La mairie de Clermont-Ferrand, de Bordeaux et le Conseil général de Gironde se sont déjà montrés intéressés par les solutions daccueil durgence dEmmaüs. Pascal Lafargue tient quand même à rester prudent et préfère attendre davoir la confirmation de ces commandes avant de se réjouir.
Cliquez ici pour découvrir le prototype de maison bois d'Emmaüs Gironde.