Dans les Yvelines, un couple de propriétaires a fait construire une maison passive inspirée de l'architecture japonaise. Cette maison au design particulier ne consomme que 14KwH/m2/an. Visite.
Saint-Nom-La-Bretèche, une petite ville de 5.000 habitants, peut se targuer de posséder sur son territoire une maison certifiée passive - une architecture encore peu répandue en France (1.000 maisons passives dont près de 100 sont certifiées "Maison Passive/Passivhaus" selon la Maison Passive). Cette construction a été conçue par Milena Karanesheva, architecte de l'agence Karawitz, en 2011.
Pour Éric et sa femme, cette maison en bois, qu'ils ont imaginée dans l'intention d'y vivre avec leurs enfants, est l'aboutissement d'un projet de longue date. "Cela me tenait vraiment à cœur de faire construire une maison passive tout en lui donnant du style", explique le propriétaire.
Marié à une Japonaise, le maître d'ouvrage s'est inspiré du Japon pour la construction de sa maison écologique. "Nous souhaitions atteindre des performances énergétiques exceptionnelles et être bien au-dessus des critères de la RT2012 [ndlr : 50kWh/m2/an] tout en gardant des caractéristiques de la maison japonaise", ajoute le propriétaire. Ces performances sont un prérequis pour l'obtention du label Passivhauss, une certification allemande accordée aux bâtiments dont les besoins en énergie de chauffage ne dépassent pas les 15kWh/m2/an.
Cette création Karawitz se différencie, par son architecture et son intérieur, des autres bâtiments certifiés passifs. Découvrez pourquoi en pages suivantes.