CONJONCTURE. Au premier semestre 2019, les chiffres du logement restent en dents de scie. Si la maison individuelle se ressaisit, après une année 2018 très compliquée, la baisse brutale des mises en ventes de logements collectifs préoccupe les experts.
Après treize mois consécutifs de recul tout au long de l'année 2018, les ventes de maisons individuelles en secteur diffus augmentent depuis le début de l'année 2019. Les excellentes conditions de crédits immobiliers et l'anticipation de la fin programmée du prêt à taux zéro dans certaines zones ont permis au secteur de s'inscrire en hausse de +4,7 % à la fin du mois de juillet. D'un point de vue géographique, toutes les régions profitent de cette relance des mises en vente, en particulier l'Occitanie, qui enregistre une progression de +21 %.
Cependant, tous les feux ne sont pas au vert. La maison individuelle en secteur groupé subit en ce début d'année le même coup dur que le secteur diffus en 2018, avec une chute vertigineuse de 33,2 % des mises en vente entre avril et juin 2019, par rapport au deuxième trimestre de l'année dernière. Constat similaire pour les logements collectifs. Sur le premier semestre, les mises en vente fléchissent de 20,8 % par rapport au début d'année dernière. De plus, l'augmentation des prix se poursuit, avec une moyenne de 4.162 euros par m² sur l'ensemble du territoire, et plus de 10.000 euros du m² à Paris.