La maison E est un chantier de rénovation idéal. Mis en place par lAfpa, ce premier chantier-formation vise à rénover une maison pour en optimiser le caractère durable et écologique, tout en formant 45 professionnels à différentes techniques déco-construction. Explications.
Comment répondre aux exigences en matière de développement durable tout en formant des professionnels du bâtiment aux techniques de léco-construction ? La «Maison E», qui est à la fois un chantier de rénovation et un terrain de formation pour 45 stagiaires du bâtiment, tente de relever ce défi. LAfpa (Association pour la formation professionnelle des adultes) a lancé ce projet pour aider les professionnels du bâtiment à satisfaire les exigences du Grenelle de lenvironnement et répondre aux objectifs de lUnion Européenne, qui impose de réduire la consommation dénergie et les émissions de gaz à effet de serre de 20% et de porter à 20% la part des énergies nouvelles dici à 2020.
«Le débat sest beaucoup porté sur la construction neuve, mais il faut aussi braquer les projecteurs sur la rénovation», indique Pierre Boissier, directeur général de lAfpa, qui a lancé ce projet de rénovation «éconologique», c'est-à-dire économique et écologique. Partant du constat que 20 millions de logements français devraient être rénovés dici à 2050, ce qui représente 500 milliards deuros de travaux, lAfpa, en partenariat notamment avec la Fédération française du bâtiment (FFB) et lorganisme de performance énergétique Promodul, veut montrer en ce chantier lexemple des travaux qui pourraient être réalisés grâce à des techniques déco-construction, pour passer du quasi statut dépave thermique à celui de bâtiment de classe A ou B dont la facture énergétique sera fortement revue à la baisse.
Une question de culture
«En ce qui concerne le Grenelle de lenvironnement, nous ne somme pas encore totalement dans laction mais plutôt dans le constat», estime Didier Ridoret, président de le FFB. «Lampleur des travaux à réaliser est énorme et cest pour cela que nous devons aider nos adhérents à répondre à ce marché». Selon lui, le premier obstacle est «une question de culture. On demande aux entrepreneurs dopérer dans leurs entreprises un changement culturel : ils doivent montrer aux clients une vision globale de lamélioration énergétique de leur logement, et plus seulement la seule amélioration concernant leur compétence particulière».
La maison E, propriété de lOffice public d'aménagement et de construction (Opac) du Val-de-Marne, est située à Choisy-le-Roi (94) et destinée à devenir un logement social. Cest un pavillon de 85 m² sur deux niveaux, dont le chantier de rénovation par les 45 stagiaires de lAfpa commencera en juillet pour se terminer en octobre. Plancher chauffant, éclairage naturel, systèmes de récupération et déconomie deau les travaux, dun montant denviron 33.000 euros, favoriseront la construction durable et la démarche HQE, les économies dénergie, lutilisation dénergies renouvelables, la mise en uvre de matériaux déco-construction et laccessibilité aux handicapés. Le retour sur investissement est estimé à 14 ans, et la facture énergétique (chauffage, eau chaude, sanitaire) devrait passer de 1.251 euros par an actuellement à 550 euros par an une fois la rénovation terminée.
«Le débat sest beaucoup porté sur la construction neuve, mais il faut aussi braquer les projecteurs sur la rénovation», indique Pierre Boissier, directeur général de lAfpa, qui a lancé ce projet de rénovation «éconologique», c'est-à-dire économique et écologique. Partant du constat que 20 millions de logements français devraient être rénovés dici à 2050, ce qui représente 500 milliards deuros de travaux, lAfpa, en partenariat notamment avec la Fédération française du bâtiment (FFB) et lorganisme de performance énergétique Promodul, veut montrer en ce chantier lexemple des travaux qui pourraient être réalisés grâce à des techniques déco-construction, pour passer du quasi statut dépave thermique à celui de bâtiment de classe A ou B dont la facture énergétique sera fortement revue à la baisse.
Une question de culture
«En ce qui concerne le Grenelle de lenvironnement, nous ne somme pas encore totalement dans laction mais plutôt dans le constat», estime Didier Ridoret, président de le FFB. «Lampleur des travaux à réaliser est énorme et cest pour cela que nous devons aider nos adhérents à répondre à ce marché». Selon lui, le premier obstacle est «une question de culture. On demande aux entrepreneurs dopérer dans leurs entreprises un changement culturel : ils doivent montrer aux clients une vision globale de lamélioration énergétique de leur logement, et plus seulement la seule amélioration concernant leur compétence particulière».
La maison E, propriété de lOffice public d'aménagement et de construction (Opac) du Val-de-Marne, est située à Choisy-le-Roi (94) et destinée à devenir un logement social. Cest un pavillon de 85 m² sur deux niveaux, dont le chantier de rénovation par les 45 stagiaires de lAfpa commencera en juillet pour se terminer en octobre. Plancher chauffant, éclairage naturel, systèmes de récupération et déconomie deau les travaux, dun montant denviron 33.000 euros, favoriseront la construction durable et la démarche HQE, les économies dénergie, lutilisation dénergies renouvelables, la mise en uvre de matériaux déco-construction et laccessibilité aux handicapés. Le retour sur investissement est estimé à 14 ans, et la facture énergétique (chauffage, eau chaude, sanitaire) devrait passer de 1.251 euros par an actuellement à 550 euros par an une fois la rénovation terminée.
Les travaux et équipements à réaliser dans la Maison E
Rationaliser la distribution des pièces du logement :
Regrouper les pièces techniques
Positionner les pièces de service dans les zones les plus froides
Superposer les cages descalier
Créer des puits de lumière pour bénéficier de léclairement naturel des pièces techniques
Protéger lentrée et une partie de la façade Nord par une petite véranda
Associer les combinaisons techniques suivantes :
Murs : isolation thermique par laine minérale (R=2,35)
Plafond : isolation en sous faces des combles par laine minérale (R=6)
Plancher Chauffant Basse Température au RDC avec un isolant incompressible (R=2)
Menuiseries extérieures avec vitrage isolant (Uw =1,6)
Chaudière murale mixte à condensation pour Plancher Chauffant Basse Température en
RDC et radiateurs très émissifs à létage
VMC (ventilation mécanique contrôlée) double flux à haut rendement
Programmateur
Robinets Thermostatiques à l'étage
Système Solaire Combiné (SSC) pour eau chaude sanitaire (CESI)
Récupération de leau de pluie pour WC, machines à laver et extérieur
R : résistance thermique de lisolant (m².K/W)
Uw : coefficient de transmission surfacique de la baie (W/m².K)
Rationaliser la distribution des pièces du logement :
Regrouper les pièces techniques
Positionner les pièces de service dans les zones les plus froides
Superposer les cages descalier
Créer des puits de lumière pour bénéficier de léclairement naturel des pièces techniques
Protéger lentrée et une partie de la façade Nord par une petite véranda
Associer les combinaisons techniques suivantes :
Murs : isolation thermique par laine minérale (R=2,35)
Plafond : isolation en sous faces des combles par laine minérale (R=6)
Plancher Chauffant Basse Température au RDC avec un isolant incompressible (R=2)
Menuiseries extérieures avec vitrage isolant (Uw =1,6)
Chaudière murale mixte à condensation pour Plancher Chauffant Basse Température en
RDC et radiateurs très émissifs à létage
VMC (ventilation mécanique contrôlée) double flux à haut rendement
Programmateur
Robinets Thermostatiques à l'étage
Système Solaire Combiné (SSC) pour eau chaude sanitaire (CESI)
Récupération de leau de pluie pour WC, machines à laver et extérieur
R : résistance thermique de lisolant (m².K/W)
Uw : coefficient de transmission surfacique de la baie (W/m².K)