Alors que les Journées Européennes du Solaire se sont déroulées le week-end dernier, zoom sur un projet de maison équipée de tuiles photovoltaïques située à Colombes (92). Encore peu développée en France, cette solution se veut attractive et écologique. Découvrez linstallation en images.
Le solaire, Olivier, 46 ans, y pensait depuis longtemps. Séduit par les tarifs attractifs de rachat de lélectricité proposés par EDF, il a franchi le cap en juillet 2007.
Lun des pans du toit de sa maison, exposé plein sud, se révélait idéal pour un tel projet. Préoccupé par le rendu visuel de linstallation, il a opté pour des tuiles photovoltaïques qui présentent lavantage, par rapport aux panneaux solaires standards, de sintégrer harmonieusement à la toiture : «notre priorité était de trouver une solution esthétique, nous permettant de nous fondre dans le tissu urbain existant, explique-t-il. Le pari est réussi puisquen passant devant chez nous, personne ne se doute que nous récupérons lénergie du soleil».
4 jours pour installer les tuiles
Le coup denvoi de la pose des 20m2 de tuiles a été donné en octobre 2007, après lobtention auprès de la mairie dune autorisation de travaux. Le chantier, mené par un installateur spécialisé, a fait lobjet dune attention particulière du fabricant, Solarcentury. A lépoque, Olivier était en effet le premier particulier français à mettre en uvre ce type de tuiles, jusquici essentiellement distribué en Angleterre. Les tuiles photovoltaïques ont été posées daprès une méthode standard cest-à-dire fixées sur des tasseaux - dont lécart a été réajusté - à la place des tuiles dites «conventionnelles ou classiques». Les tuiles solaires étant plus légères que les traditionnelles et le toit en bon état, la structure existante na pas été renforcée. «Une tuile solaire est un matériau de construction à part entière qui vient remplacer quatre tuiles traditionnelles», commente Pierre Marie Martinay, directeur Solarcentury France. Les 20m2 solaires ont été complétés par des tuiles dune couleur proche, permettant un raccord parfait.
Après le couvreur, cest lélectricien qui a pris le relais pour effectuer les branchements. Il na dailleurs pour cela pas eu besoin daccéder au toit. La pose proprement dite naura duré que quatre jours mais il a ensuite fallu attendre - pendant 6 mois ! - le raccordement avec EDF, matérialisée par linstallation dun compteur électrique spécifique.
«Un placement financier qui rapporte 10% par an»
Olivier estime le coût global des travaux à 20.000 euros. Une somme conséquente quil espère amortir au bout de 10 voire 12 ans. Daprès ses calculs, en déduisant le crédit dimpôt de 8.500 euros qui lui sera accordé lannée prochaine pour avoir installé chez lui un équipement dédié au développement durable et la subvention dun montant de 1.500 euros du Conseil régional d'Île-de-France, il ne lui restera plus que 10.000 euros à rembourser. Pour cela, il compte sur le rachat de sa production délectricité par EDF à 0,57 centimes deuros / kWh - un tarif préférentiel du fait que léquipement soit parfaitement intégré sur le bâtiment. «Lidée est de tout revendre à EDF, au lieu de stoker dans des batteries, pour avoir un retour sur investissement rapide», confie Olivier.
A partir de lannée prochaine, ce dernier devrait donc percevoir dEDF 1.700 euros par an. Il conclut : «finalement, cette installation est comme un placement financier qui rapporterait 10% par an». Depuis que linstallation est en service, la conscience écologique dOlivier sest réveillée et il fait la chasse à tous les gaspillages. Son objectif : faire baisser sa facture énergétique pour réaliser encore plus d'économies !
Découvrez l'installation, en cliquant ici
Lun des pans du toit de sa maison, exposé plein sud, se révélait idéal pour un tel projet. Préoccupé par le rendu visuel de linstallation, il a opté pour des tuiles photovoltaïques qui présentent lavantage, par rapport aux panneaux solaires standards, de sintégrer harmonieusement à la toiture : «notre priorité était de trouver une solution esthétique, nous permettant de nous fondre dans le tissu urbain existant, explique-t-il. Le pari est réussi puisquen passant devant chez nous, personne ne se doute que nous récupérons lénergie du soleil».
4 jours pour installer les tuiles
Le coup denvoi de la pose des 20m2 de tuiles a été donné en octobre 2007, après lobtention auprès de la mairie dune autorisation de travaux. Le chantier, mené par un installateur spécialisé, a fait lobjet dune attention particulière du fabricant, Solarcentury. A lépoque, Olivier était en effet le premier particulier français à mettre en uvre ce type de tuiles, jusquici essentiellement distribué en Angleterre. Les tuiles photovoltaïques ont été posées daprès une méthode standard cest-à-dire fixées sur des tasseaux - dont lécart a été réajusté - à la place des tuiles dites «conventionnelles ou classiques». Les tuiles solaires étant plus légères que les traditionnelles et le toit en bon état, la structure existante na pas été renforcée. «Une tuile solaire est un matériau de construction à part entière qui vient remplacer quatre tuiles traditionnelles», commente Pierre Marie Martinay, directeur Solarcentury France. Les 20m2 solaires ont été complétés par des tuiles dune couleur proche, permettant un raccord parfait.
Après le couvreur, cest lélectricien qui a pris le relais pour effectuer les branchements. Il na dailleurs pour cela pas eu besoin daccéder au toit. La pose proprement dite naura duré que quatre jours mais il a ensuite fallu attendre - pendant 6 mois ! - le raccordement avec EDF, matérialisée par linstallation dun compteur électrique spécifique.
«Un placement financier qui rapporte 10% par an»
Olivier estime le coût global des travaux à 20.000 euros. Une somme conséquente quil espère amortir au bout de 10 voire 12 ans. Daprès ses calculs, en déduisant le crédit dimpôt de 8.500 euros qui lui sera accordé lannée prochaine pour avoir installé chez lui un équipement dédié au développement durable et la subvention dun montant de 1.500 euros du Conseil régional d'Île-de-France, il ne lui restera plus que 10.000 euros à rembourser. Pour cela, il compte sur le rachat de sa production délectricité par EDF à 0,57 centimes deuros / kWh - un tarif préférentiel du fait que léquipement soit parfaitement intégré sur le bâtiment. «Lidée est de tout revendre à EDF, au lieu de stoker dans des batteries, pour avoir un retour sur investissement rapide», confie Olivier.
A partir de lannée prochaine, ce dernier devrait donc percevoir dEDF 1.700 euros par an. Il conclut : «finalement, cette installation est comme un placement financier qui rapporterait 10% par an». Depuis que linstallation est en service, la conscience écologique dOlivier sest réveillée et il fait la chasse à tous les gaspillages. Son objectif : faire baisser sa facture énergétique pour réaliser encore plus d'économies !
Découvrez l'installation, en cliquant ici