Déjà présent dans la construction de laine isolante, le chanvre, qui est la plus vieille plante cultivée connue, semble vouée à un destin plus vaste encore.
Le concept de " chanvre global " s'oppose au chanvre dit " récréatif ". Autrement dit, il s'agit du matériau légal, puisque son taux de THC, la substance active, est inférieure à 2%. Le chanvre industriel est déjà utilisé dans la construction, mais ses possibilités d'usage se multiplient. Aujourd'hui, salons, livres, visites guidées ou sites Internet se multiplient pour faire la promotion de ce matériau qui remporte l'adhésion, tant des amateurs que des scientifiques.
Ainsi, l'association " Construction en Chanvre " organise la visite, en Alsace, de plusieurs réalisation où interviennent le béton en chanvre branché (en photo), l'isolation en laine de chanvre ou encore des ossatures en chènevotte, qui est le bois de la plante. Cette visite aura lieu le samedi 14 décembre, sous la houlette de Claude Eichwald, maître d'uvre indépendant affilié au Syndicat National des Architectes, des Agréés et Maîtres d'Oeuvre en Bâtiment (Synaamob).
L'utilisation du chanvre dans la construction s'appuie sur trois points forts. La fibre présente une grande résistance mécanique et un grand pouvoir isolant, et la chènevotte est dotée d'une faible densité de ses particules.
Les fibres, qui présentent une très faible conductivité thermique, sont essentiellement utilisées pour la fabrication de laine isolantes. D'autres applications pourraient également voir le jour prochainement, comme des sous-couches de plancher ou de chapes flottantes, des revêtements muraux et de sol ou encore des charges de fibres pour béton.
Les laines isolantes peuvent constituer un matelas d'une masse volumique variant de 20 à 40kg/m3 selon les caractéristiques demandées. Ces laines offrent une résistance thermique de même niveau que celle des autres laines minérales.
La chènevotte peut être utilisée en isolation par voie sèche. Soit par déversement, et alors les granulats doivent subir un traitement spécial, auquel cas ils ont une masse volumique de 110kg/m3, ont des performances thermiques élevées et sont d'une mise en uvre facile. Soit l'isolation est faite en sous-couche nivelantes et isolantes en vrac, et alors la chènevotte reçoit un enrobage de bitume naturel.
Le chanvre peut également servir pour faire du béton et des mortiers légers isolants. Les recherches sur ce point ont été longues et difficiles, en raison du caractère particulièrement hydrophile de ce matériau. Finalement, il semble que la chaux aérienne soit un liant tout à fait approprié, la chaux aérienne étant moins dépendante de l'eau que la prise des liants hydrauliques.
Le mariage du chanvre et de la chaux offre une masse volumique très faible, un pouvoir isolant élevé, des corrections acoustiques, une perméabilité à la vapeur d'eau et une élasticité importante. Cette association permet donc au chanvre de rentrer dans la constitution de dalles de béton léger, de remplissage de murs à ossature bois, dans les isolations de toiture ou encore dans les enduits à caractère isolant.
Ainsi l'industriel Isover ou Les Chanvrières de l'Aube sont partis à la conquête de ce marché et proposent déjà une gamme de produits en laine de chanvre.
Ainsi, l'association " Construction en Chanvre " organise la visite, en Alsace, de plusieurs réalisation où interviennent le béton en chanvre branché (en photo), l'isolation en laine de chanvre ou encore des ossatures en chènevotte, qui est le bois de la plante. Cette visite aura lieu le samedi 14 décembre, sous la houlette de Claude Eichwald, maître d'uvre indépendant affilié au Syndicat National des Architectes, des Agréés et Maîtres d'Oeuvre en Bâtiment (Synaamob).
L'utilisation du chanvre dans la construction s'appuie sur trois points forts. La fibre présente une grande résistance mécanique et un grand pouvoir isolant, et la chènevotte est dotée d'une faible densité de ses particules.
Les fibres, qui présentent une très faible conductivité thermique, sont essentiellement utilisées pour la fabrication de laine isolantes. D'autres applications pourraient également voir le jour prochainement, comme des sous-couches de plancher ou de chapes flottantes, des revêtements muraux et de sol ou encore des charges de fibres pour béton.
Les laines isolantes peuvent constituer un matelas d'une masse volumique variant de 20 à 40kg/m3 selon les caractéristiques demandées. Ces laines offrent une résistance thermique de même niveau que celle des autres laines minérales.
La chènevotte peut être utilisée en isolation par voie sèche. Soit par déversement, et alors les granulats doivent subir un traitement spécial, auquel cas ils ont une masse volumique de 110kg/m3, ont des performances thermiques élevées et sont d'une mise en uvre facile. Soit l'isolation est faite en sous-couche nivelantes et isolantes en vrac, et alors la chènevotte reçoit un enrobage de bitume naturel.
Le chanvre peut également servir pour faire du béton et des mortiers légers isolants. Les recherches sur ce point ont été longues et difficiles, en raison du caractère particulièrement hydrophile de ce matériau. Finalement, il semble que la chaux aérienne soit un liant tout à fait approprié, la chaux aérienne étant moins dépendante de l'eau que la prise des liants hydrauliques.
Le mariage du chanvre et de la chaux offre une masse volumique très faible, un pouvoir isolant élevé, des corrections acoustiques, une perméabilité à la vapeur d'eau et une élasticité importante. Cette association permet donc au chanvre de rentrer dans la constitution de dalles de béton léger, de remplissage de murs à ossature bois, dans les isolations de toiture ou encore dans les enduits à caractère isolant.
Ainsi l'industriel Isover ou Les Chanvrières de l'Aube sont partis à la conquête de ce marché et proposent déjà une gamme de produits en laine de chanvre.