Bien orientée, la maison bioclimatique de Denise et Albert Guillonneau, située près de Nantes, se veut exemplaire tant par les matières que par les produits de construction utilisés. Deux ans ont été nécessaires pour réaliser cette demeure bio et durable. Une expérience exigeante que les propriétaires ne sont pas prêts d'oublier. Explications.
Après une tentative ratée de maison à ossature bois, Denise et Albert Guillonneau n'ont pas baissé les bras et se sont lancés dans l'aventure de la construction bioclimatique. Aujourd'hui, ils sont fiers et se sentent bien dans leur cocon naturel situé près de Nantes. En amont du projet, de nombreuses démarches ont été nécessaires envers l'Ademe et différents autres organismes pour peaufiner, mais aussi affiner l'aspect de cette demeure écologique.
Au programme : choix des matériaux, des produits de construction, des architectes. Tout a été minutieusement sélectionné pour faire de la future habitation, un espace de vie durable où «l'on respire du sol au plafond», comme le confie la propriétaire. Première étape pour le moins cruciale dans un projet bioclimatique, l'orientation. «L'architecture de notre maison a été pensée en fonction de l'implantation des chênes qui l'été nous protègent et dégagent de la fraîcheur et l'hiver laissent passer le soleil dans la "pièce à vivre" largement ouverte sur le sud», explique Denise Guillonneau.
L'autre préoccupation majeure résidait dans l'isolation. Dans le détail, celle du toit est en ouate de cellulose, celle du sol repose sur une dalle chaux/schiste de 20 cm d'épaisseur et celle des murs est assurée par le monomur en briques de 40cm enduits. Toutefois, difficile pour les propriétaires de respecter l'environnement à chaque étape de la construction : «il a fallu être présent et vigilant notamment sur les produits employés. Par exemple, pour le montage des murs, les artisans ont pris de la résine dont il a été bien difficile de connaître la composition. De même, nous avons vérifié scrupuleusement la provenance du bois», précise Denise Guillonneau.
Au programme : choix des matériaux, des produits de construction, des architectes. Tout a été minutieusement sélectionné pour faire de la future habitation, un espace de vie durable où «l'on respire du sol au plafond», comme le confie la propriétaire. Première étape pour le moins cruciale dans un projet bioclimatique, l'orientation. «L'architecture de notre maison a été pensée en fonction de l'implantation des chênes qui l'été nous protègent et dégagent de la fraîcheur et l'hiver laissent passer le soleil dans la "pièce à vivre" largement ouverte sur le sud», explique Denise Guillonneau.
L'autre préoccupation majeure résidait dans l'isolation. Dans le détail, celle du toit est en ouate de cellulose, celle du sol repose sur une dalle chaux/schiste de 20 cm d'épaisseur et celle des murs est assurée par le monomur en briques de 40cm enduits. Toutefois, difficile pour les propriétaires de respecter l'environnement à chaque étape de la construction : «il a fallu être présent et vigilant notamment sur les produits employés. Par exemple, pour le montage des murs, les artisans ont pris de la résine dont il a été bien difficile de connaître la composition. De même, nous avons vérifié scrupuleusement la provenance du bois», précise Denise Guillonneau.
Une maison pensée pour l'avenir
Les propriétaires ont donc déployé beaucoup d'énergie dans leur quête de matériaux propres mais pas seulement… les solutions de vie se devaient également d'être respectueuses.
C'est pourquoi les propriétaires ont privilégié un chauffage au sol avec une alimentation par pompe aérothermique, la récupération des eaux de pluie grâce à un petit plan d'eau… Quant à l'eau chaude, elle est produite par un chauffe-eau solaire. Si tous ces paramètres techniques ont été primordiaux, le climat intérieur et le bien-être des habitants n'ont pas été négligés. Ainsi, la maison accueille en son centre une composition de fougères, à la manière des mini-jardins japonais zen. De plus, la demeure, de plain-pied, utilise la domotique avec entre autres l'automatisation des volets, des vitrages autonettoyants… Mais ce n'est pas tout, un espace indépendant, de style duplex, a été aménagé de manière à accueillir un locataire et «pourquoi pas plus tard, une aide de vie en cas de problème de santé». Quand le développement durable et l'intergenerationnalité s'unissent pour l'avenir…
Maison bioclimatique
Près de Nantes, une maison bioclimatique fait la part belle aux matériaux naturels et aux solutions durables.
Enduit
Les propriétaires ont choisi un enduit chaux et sable de marbre pour une protection naturelle.
Etalage de l'enduit
Panneaux solaires
Panneaux de toiture du chauffe-eau solaire
Isolation toit
L'isolation du toit est en ouate de cellulose
Terrasse
La terrasse côté sud
Mur capteur
Mur capteur en briques de terre crue.
Garage
Les bois utilisés sont issus de forêts françaises label PEFC tant pour la charpente visible ou invisible, que pour les menuiseries d'ouvertures et le garage.
Escalier
L'intérieur se veut également chaleureux.