Economies d’énergie et développement d’énergies renouvelables sont la 4e préoccupation des maires nouvellement élus. Voici un des éléments que nous révèle le dernier baromètre CSA/Dexia sur les priorités des maires urbains. Analyse détaillée.

Une étude réalisée par l’institut CSA et Dexia crédit Local (*) souligne le poids croissant du développement durable dans les motivations et les priorités des maires urbains. Elle indique également que ces derniers sont favorables à une augmentation de la mise en commun de services au niveau intercommunal pour optimiser les dépenses.

Mais point d’engouement trop rapide ! Le développement économique et l’emploi dans leur commune demeurent la priorité première de la majorité des maires urbains. Tout comme l’accès au logement et la qualité de l’espace urbain, qui arrivent en 2e et 3e place. Et ce n’est qu’en 4e position – pour les maires nouvellement élus – et en 5e – pour les maires réélus – qu’arrive, à 25%, la problématique des économies d’énergie et le développement des énergies renouvelables.

En détail, parmi les maires qui accordent un intérêt à la valorisation des bâtiments et aux économies d’énergie, 43% estiment que la priorité de leur mandat en matière environnementale doit être donnée à la rénovation thermique des bâtiments. Suivi du développement des énergies renouvelables, à 40%. L’étude rappelle que ces appréciations sont homogènes, quels que soit la taille des villes, l’ancienneté des maires ou le type de commune. En queue des réformes, l’on trouve le développement d’infrastructures de transports publics (31%) ou encore la collecte ou le traitement des déchets ménagers (30%). Enfin, toujours dans le domaine de l’environnement, la création d’éco-cité n’arrive qu’en seconde position parmi les maires de communes de 30.000 habitants et plus.



Nouveaux leviers financiers

L’étude CSA/Dexia révèle également «l’intercommunalité» à laquelle veulent participer les maires urbains. Dans l’optique de réduire leurs dépenses, et afin de mener à bien leurs projets, ils sont 62% à envisager la mise en commun des services au niveau intercommunal. Un outil qui se place en tête de classement, devant l’emprunt (38%) et la valorisation du patrimoine (28%). Quant à l’augmentation des impôts, elle n’arrive qu’en 4e position (27%). Ces chiffres ont été relevés quelle que soit la taille de la commune.

Enfin, il apparaît que 67% des maires urbains sont satisfaits de la situation financière de leur commune. Les plus insatisfaits se trouvent parmi les maires nouvellement élus : ils sont 26% à n’être « plus du tout satisfaits », contre 5% pour les maires réélus.



(*) Sondage exclusif réalisé par l’Institut CSA pour le compte de Dexia. Effectué par téléphone au cours de la période du 13 mai au 30 mai 2008, sur un échantillon national représentatif de 502 maires (élus de communes de plus de 5.000 habitants) et stratifié selon la région et la taille de la commune.

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