Très opposé au transfert du ministère des Affaires étrangères sur le site de Saint-Vincent-de-Paul (14ème), le maire de Paris, plus souple pour le transfert du TGI sur la ZAC de Tolbiac, demande toutefois au Premier ministre une concertation.
Jean-Pierre Raffarin a annoncé jeudi dans un communiqué avoir choisi les sites de l'hôpital Saint-Vincent-de-Paul (14e) et de la ZAC Tolbiac (13e) pour respectivement déménager le ministère des Affaires étrangères (MAE) et construire le nouveau TGI. M. Delanoë a aussitôt dénoncé, en marge de la pose du premier rail du Tramway parisien, le «comportement impérial» et «brutal» du gouvernement Raffarin, qui «essaie de passer en force». «Soucieux en toute circonstance de manifester un état d'esprit constructif (...) je regrette la tonalité pour le moins brutale de votre double annonce», a-t-il également déclaré dans une lettre au Premier ministre. Le maire émet les «plus sérieuses réserves» quant au transfert du MAE sur le site de l'hôpital Saint-Vincent-de-Paul, où la Ville de Paris souhaite installer un centre médico-social dédié aux personnes handicapées. Evoquant la construction du TGI à Tolbiac, M. Delanoë estime qu'il s'agit d'une «piste digne d'être explorée» mais que «de nombreux points devront être précisés, en concertation étroite avec le maire du 13ème arrondissement, les élus de proximité et le monde associatif local».
Répondant au maire de Paris Bertrand Delanoë, Jean-Pierre Raffarin a rejeté jeudi toute «polémique» et réaffirmé son «souci de concertation». «Les propositions du gouvernement (...) ont été présentées à la Ville de Paris par le Préfet de la Région Ile-de-France, Préfet de Paris il y a plusieurs mois pour le Tribunal de Grande Instance, il y a quelques semaines pour le Ministère des Affaires Etrangères», écrit le Premier ministre à M. Delanoë dans une lettre rendue publique par Matignon. «Il ne s'agit donc pas d'un manque de concertation puisque nous n'avons fait que formuler les propositions et exprimer les préférences du Gouvernement. La polémique est inutile» a ajoute M. Raffarin en affirmant partager le «souci de concertation» du maire de Paris.
Répondant au maire de Paris Bertrand Delanoë, Jean-Pierre Raffarin a rejeté jeudi toute «polémique» et réaffirmé son «souci de concertation». «Les propositions du gouvernement (...) ont été présentées à la Ville de Paris par le Préfet de la Région Ile-de-France, Préfet de Paris il y a plusieurs mois pour le Tribunal de Grande Instance, il y a quelques semaines pour le Ministère des Affaires Etrangères», écrit le Premier ministre à M. Delanoë dans une lettre rendue publique par Matignon. «Il ne s'agit donc pas d'un manque de concertation puisque nous n'avons fait que formuler les propositions et exprimer les préférences du Gouvernement. La polémique est inutile» a ajoute M. Raffarin en affirmant partager le «souci de concertation» du maire de Paris.