Malgré une baisse du pouvoir dachat et une mauvaise conjoncture, le marché du bricolage a continué de progresser en 2005, selon la Fédération des magasins de bricolage. La surface totale de vente des magasins de bricolage a elle aussi augmenté. Le marché reste «prometteur».
Depuis 10 ans, le marché du bricolage enregistre une progression de 3 à 4% par an. En 2005, il a augmenté de 4,4% (en euros courants) pour atteindre un chiffre daffaires total de 19,15 milliards deuros, dont 66,8% réalisés par les magasins de bricolage. La part des négoces sur ce marché sélève quant à elle à 21,6%.
«Même si les derniers mois nont pas été à la hauteur de ce que lon avait pu espérer par rapport aux années précédentes, nous sommes optimistes quant à lavenir du marché», a déclaré Pascal Malfoy, président de la Fédération des magasins de bricolage (FMB) mardi lors dune conférence de presse. Selon lui, si «le marché progresse et reste prometteur», il a été impacté en 2005 par un pouvoir dachat plus faible, par les effets de baisse des prix liés à la Loi Galland et, dans une moindre mesure, par de mauvaises conditions météorologiques. «Le pouvoir d'achat des consommateurs n'a pas vraiment augmenté, bien au contraire. Et le budget du loyer a tendance à entamer celui de la décoration et du bricolage», souligne Pascal Malfoy. Dans un tel contexte, le panier moyen dédié au bricolage est passé de 754 euros par ménage, contre 775 euros un an plus tôt.
Malgré tout, le réseau sest une nouvelle fois élargi en 2005. Le nombre de magasins de bricolage a ainsi progressé de 4% par rapport à 2004, à 3178 unités. La surface totale de vente a quant à elle augmenté de 350.000 m2 pour lensemble des GSB (surfaces de ventes de 400 à 1000 m2), à plus de 7 millions de m2 (+5% par rapport à 2004).
Par ailleurs, «nous remarquons un équilibre des acteurs du marché : chacun prend sa place», avoue Pascal Malfoy. Et dajouter : «Le réseau des enseignes discount, qui enregistre toujours de bonnes performances (+ 10 % de progression, à 10 à 15 % du CA en 2005, ndlr), séquilibre». A noter également que les négoces qui drainent de plus en plus une clientèle de particuliers concurrencent de plus en plus les GSB. Néanmoins, le marché reste toujours très concentré avec deux enseignes, Leroy Merlin et Castorama, qui se taillent à elles deux la part du lion avec près de 50% du CA total.
Sur le moyen terme, lessor du marché du logement et l'évolution démographique, avec 200.000 nouveaux ménages par an, devraient permettre au marché de progresser de 2 à 4% par an. Et pour développer le marché, Pascal Malfoy a rappelé limportance de la pédagogie autour du métier (fiches techniques, ateliers de bricolage... ) tout comme lessor des nouvelles technologies, comme la domotique et les produits à économie dénergie.
Le président de la FMB a également profité de ce point sur létat du marché pour rappeler limplication de lorganisation professionnelle sur le thème du développement durable et de la sécurité (A lire dans le prochain numéro de Construcom, la nouvelle campagne de la FMB sur la sécurité).
«Même si les derniers mois nont pas été à la hauteur de ce que lon avait pu espérer par rapport aux années précédentes, nous sommes optimistes quant à lavenir du marché», a déclaré Pascal Malfoy, président de la Fédération des magasins de bricolage (FMB) mardi lors dune conférence de presse. Selon lui, si «le marché progresse et reste prometteur», il a été impacté en 2005 par un pouvoir dachat plus faible, par les effets de baisse des prix liés à la Loi Galland et, dans une moindre mesure, par de mauvaises conditions météorologiques. «Le pouvoir d'achat des consommateurs n'a pas vraiment augmenté, bien au contraire. Et le budget du loyer a tendance à entamer celui de la décoration et du bricolage», souligne Pascal Malfoy. Dans un tel contexte, le panier moyen dédié au bricolage est passé de 754 euros par ménage, contre 775 euros un an plus tôt.
Malgré tout, le réseau sest une nouvelle fois élargi en 2005. Le nombre de magasins de bricolage a ainsi progressé de 4% par rapport à 2004, à 3178 unités. La surface totale de vente a quant à elle augmenté de 350.000 m2 pour lensemble des GSB (surfaces de ventes de 400 à 1000 m2), à plus de 7 millions de m2 (+5% par rapport à 2004).
Par ailleurs, «nous remarquons un équilibre des acteurs du marché : chacun prend sa place», avoue Pascal Malfoy. Et dajouter : «Le réseau des enseignes discount, qui enregistre toujours de bonnes performances (+ 10 % de progression, à 10 à 15 % du CA en 2005, ndlr), séquilibre». A noter également que les négoces qui drainent de plus en plus une clientèle de particuliers concurrencent de plus en plus les GSB. Néanmoins, le marché reste toujours très concentré avec deux enseignes, Leroy Merlin et Castorama, qui se taillent à elles deux la part du lion avec près de 50% du CA total.
Sur le moyen terme, lessor du marché du logement et l'évolution démographique, avec 200.000 nouveaux ménages par an, devraient permettre au marché de progresser de 2 à 4% par an. Et pour développer le marché, Pascal Malfoy a rappelé limportance de la pédagogie autour du métier (fiches techniques, ateliers de bricolage... ) tout comme lessor des nouvelles technologies, comme la domotique et les produits à économie dénergie.
Le président de la FMB a également profité de ce point sur létat du marché pour rappeler limplication de lorganisation professionnelle sur le thème du développement durable et de la sécurité (A lire dans le prochain numéro de Construcom, la nouvelle campagne de la FMB sur la sécurité).
Quelques chiffres
- 67% de la population française bricole
- 8 femmes sur 10 réalisent des travaux dans leur maison
- 500 millions de personnes visitent les magasins de bricolage chaque année
- 2219 m2 : surface moyenne dun magasin de bricolage
- 60.000 : nombre de références moyennes dun magasin de bricolage
- 67% de la population française bricole
- 8 femmes sur 10 réalisent des travaux dans leur maison
- 500 millions de personnes visitent les magasins de bricolage chaque année
- 2219 m2 : surface moyenne dun magasin de bricolage
- 60.000 : nombre de références moyennes dun magasin de bricolage
Poids des principaux rayons dans les magasins de bricolage :
Plomberie/sanitaire : 13,7%
Décoration : 13,2%
Bois et dérivés : 13%
Jardin : 12,5%
Electricité : 12%
Quincaillerie : 8,9%
Revêtement murs et sols : 8,3%
Outillage : 8%
Plomberie/sanitaire : 13,7%
Décoration : 13,2%
Bois et dérivés : 13%
Jardin : 12,5%
Electricité : 12%
Quincaillerie : 8,9%
Revêtement murs et sols : 8,3%
Outillage : 8%