Alors que laéroport de Roissy fête ses 30 ans, lEspagne met en service cette année le plus grand terminal aéroportuaire du pays. Inauguré avec un an davance par José María Aznar en février dernier, limmense complexe modulaire est signé Richard Rogers et Antonio Lamela.
Pour suivre et anticiper laugmentation du trafic aérien sur Madrid, laéroport international Barajas double sa capacité. Construit en 1977, ce dernier est devenu une importante porte dentrée en Europe pour les vols en provenance dAmérique latine. Aujourdhui, avec ce nouveau terminal, laéroport veut rivaliser avec Paris, Francfort et Heathrow.
Richard Rogers, larchitecte chargé de cette extension, affirme que «le terminal est le plus grand projet européen dinfrastructure». Commencée en 1997, la réalisation occupe une surface de 470.000 m2, plus 287.000 m2 pour un édifice annexe (budget : 680.000.000 ). Dune capacité de 35 millions de passagers par an, il comprend 38 portes dembarquements dotées de 174 comptoirs, 26 points de contrôle sécurité, 76 ascenseurs, 28 tapis roulants et 22 escalators automatiques. Pour les automobilistes, un parking de 9.000 places est prévu.
Au niveau architectural, le nouveau terminal de Madrid-Barajas comprend une série dédifices parallèles dédiés à des fonctions clefs, et dans lesquels la lumière du jour et le paysage pénètrent abondamment. Le bloc le plus imposant est celui des embarquements avec une longueur de près dun kilomètre et demi, avec en partie basse les arrivées et en partie haute les départs. Une toiture ondulée, dune superficie égale à 21 terrains de football, couvre lensemble de ces bâtiments. Cette couverture est composée dune armature métallique décrivant la figure simple et élémentaire dun oiseau en vol. «Nous voulons que lédifice soit flexible, et que sa lecture soit la plus claire possible», explique Richard Rogers. «Pour cela, il est formé dune succession de modules, chacun de 54 m de large sur 72 m de long. Grâce à cette structure répétitive, lédifice peut sétendre indéfiniment dans le sens longitudinal».
La structure est maintenue par un système complexe de soutènement métallique reposant sur une plate-forme de béton armé. Au bord des «ailes», une série dappuis inclinés en forme dY transmettent les charges jusquau sol. La toiture possède dénormes percées ovales à travers lesquelles entre la lumière naturelle, tamisée par un système de brises soleil. La surface ondulante de cette couverture est composée dune double peau : aluminium à lextérieur et lames de bambous à lintérieur.
Tous les volumes du nouveau terminal sont séparés par des atriums rectangulaires ouverts vers la lumière et la végétation. Ces espaces font partie dune stratégie environnementale qui comprend lutilisation rationnelle des ressources et la réduction des frais de manutention. Par exemple, leau de pluie sera collectée et recyclée pour arroser les espaces verts.
Richard Rogers, larchitecte chargé de cette extension, affirme que «le terminal est le plus grand projet européen dinfrastructure». Commencée en 1997, la réalisation occupe une surface de 470.000 m2, plus 287.000 m2 pour un édifice annexe (budget : 680.000.000 ). Dune capacité de 35 millions de passagers par an, il comprend 38 portes dembarquements dotées de 174 comptoirs, 26 points de contrôle sécurité, 76 ascenseurs, 28 tapis roulants et 22 escalators automatiques. Pour les automobilistes, un parking de 9.000 places est prévu.
Au niveau architectural, le nouveau terminal de Madrid-Barajas comprend une série dédifices parallèles dédiés à des fonctions clefs, et dans lesquels la lumière du jour et le paysage pénètrent abondamment. Le bloc le plus imposant est celui des embarquements avec une longueur de près dun kilomètre et demi, avec en partie basse les arrivées et en partie haute les départs. Une toiture ondulée, dune superficie égale à 21 terrains de football, couvre lensemble de ces bâtiments. Cette couverture est composée dune armature métallique décrivant la figure simple et élémentaire dun oiseau en vol. «Nous voulons que lédifice soit flexible, et que sa lecture soit la plus claire possible», explique Richard Rogers. «Pour cela, il est formé dune succession de modules, chacun de 54 m de large sur 72 m de long. Grâce à cette structure répétitive, lédifice peut sétendre indéfiniment dans le sens longitudinal».
La structure est maintenue par un système complexe de soutènement métallique reposant sur une plate-forme de béton armé. Au bord des «ailes», une série dappuis inclinés en forme dY transmettent les charges jusquau sol. La toiture possède dénormes percées ovales à travers lesquelles entre la lumière naturelle, tamisée par un système de brises soleil. La surface ondulante de cette couverture est composée dune double peau : aluminium à lextérieur et lames de bambous à lintérieur.
Tous les volumes du nouveau terminal sont séparés par des atriums rectangulaires ouverts vers la lumière et la végétation. Ces espaces font partie dune stratégie environnementale qui comprend lutilisation rationnelle des ressources et la réduction des frais de manutention. Par exemple, leau de pluie sera collectée et recyclée pour arroser les espaces verts.