EN IMAGES. A Saint-Jean-de-Maurienne, de lourds travaux de génie civil sont en cours. Ils doivent permettre de créer les infrastructures qui connecteront la nouvelle ligne ferroviaire Lyon-Turin et son tunnel de base au réseau existant. Reportage au cœur de ce chantier complexe, en surface, comprenant une diversité d'ouvrage à réaliser, tout en maintenant en service la ligne existante.
Impossible de le louper tellement l'emprise est immense. Au creux du massif de la Maurienne, et au milieu de montagnes qui se dressent fièrement, le chantier de la section transfrontalière du Lyon-Turin ferroviaire, ce projet de 65km traversant les Alpes, s'expose. Le CO09, pour "chantier opérationnel 09", est "le plus visible et le plus impressionnant visuellement, car il modifie l'aspect de la ville de Saint-Jean-de-Maurienne", reconnaît Lionel Gros, directeur général adjoint de Telt, la société binationale en charge de sa réalisation et de son exploitation.
Car ici, les travaux ont lieu en surface. A Saint-Jean-de-Maurienne doit voir le jour l'une des deux nouvelles gares internationales de la section, et se fera l'interconnexion entre la nouvelle ligne ferroviaire Lyon-Turin et le réseau existant. Pour cela, le chantier s'étire sur 4km jusqu'à l'entrée du tunnel de base transfrontalier, en cours de creusement.
Un chantier complexe, qui demande la transformation complète des infrastructures existantes et la création de l'accès au tunnel, en limitant la pente à 12,5 afin de permettre le passage de trains de fret. Mais aussi la réalisation de multiples ouvrages. Le tout sans interrompre, ou à de très rares occasions prévues de longues dates dans un planning au phasage minutieux, le trafic ferroviaire sur la ligne historique. Actuellement, la deuxième des cinq phases est en cours et mobilise environ 250 personnes.
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Eiffage à la recherche d'un nouvel équilibre entre travaux, concessions et énergie
