SANTÉ. Ce mardi 10 décembre 2019, l'Institut de recherche sur la santé et la sécurité au travail (Iris-ST) a publié un guide, à destination des chefs d'entreprises artisanales de la construction, afin de lutter contre les addictions.
"Parce qu'elles sont individuelles, les conduites addictives sont complexes à gérer. Elles présentent cependant des risques majeurs en matière de sécurité", explique l'Institut de recherche sur la santé et la sécurité au travail (Iris-ST). En collaboration avec l'OPPBTP, la Capeb et le CNATP, l'organisme a publié, ce mardi 10 décembre 2019, un guide sur les conduites addictives au travail. A destination des chefs d'entreprise artisanale du BTP et du paysage, ce mémo, disponible dans la boîte à outils de l'Iris-ST, fait le point sur les obligations réglementaires à respecter et donne des conseils pour agir en cas de problème.
Dans le détail, le mémo rappelle que la responsabilité civile et pénale de l'employeur peut être engagée en cas d'accident lié à la consommation de substances psychoactives. Afin d'aider dans les démarches de prévention, l'Iris-ST conseille de rapprocher de la médecine du travail ou d'association pour amener le sujet dans l'entreprise. Autre outil donné par l'institut, la rédaction d'un règlement intérieur dans lequel serait défini les règles de consommations, de contrôles et les éventuelles sanctions. Enfin, l'institut fait un point sur les téléphones portables au travail. Si son interdiction totale est impossible, l'Iris-ST propose d'encadrer son utilisation par certaines règles simples : mettre le portable en mode silencieux, passer les appels personnels lors des pauses et ne pas utiliser son téléphone devant un client.