L'Unicem élit son nouveau président

Alain Plantier Unicem — Alain Plantier, président de l'Union nationale des industries de carrières et des matériaux de construction (Unicem). © Unicem

CARNET-NOMINATION. Le nouveau représentant de la fédération, Alain Plantier, possède une longue carrière dans le secteur des matériaux de construction.

L'Union nationale des industries de carrières et des matériaux de construction (Unicem) a choisi son nouveau chef de file. Alain Plantier a été élu président de la fédération, lors de l'assemblée générale tenue le 21 juin 2023 à Reims. L'homme succède à Alain Boisselon, dont le mandat a pris fin le jour du vote. Il a par ailleurs été réélu président de l'Union nationale des producteurs de granulats (UNPG).

Retour sur sa carrière

À 65 ans, Alain Plantier possède une longue carrière dans le secteur. Il a rejoint le groupe Vicat en 1985 en tant que directeur général des activités granulés. Neuf ans plus tard, il est embauché par le groupe Cemex en qualité de directeur adjoint de la zone granulats Île-de-France puis devient directeur général France des activités granulats. Par la suite, il est nommé directeur général matériaux Nord France, rôle qu'il occupera jusqu'en 2022.

Alain Plantier connaît bien l'Unicem. Il a présidé tour à tour les deux syndicats adhérents de la fédération, le Syndicat national du béton prêt à l'emploi (SNBPE) de 2014 à 2017 et, dès 2017, l'Union nationale des Producteurs de Granulats (UNPG).

Quels objectifs pour l'Unicem ?

Alain Plantier portera la voix des 900 entreprises adhérentes durant les trois ans de son mandat. Celui-ci s'inscrira "dans la continuité des travaux entrepris depuis des années en faveur des filières industrielles des granulats, du béton prêt à l'emploi et des roches ornementales représentées par la fédération", indique cette dernière dans un communiqué. "L'Unicem continuera de mettre l'accent sur la transmission des savoirs et des vocations, tous deux portés par l'apprentissage et ses trois centres de formation d'apprentis (CFA)." La profession espère accroître les recrutements auprès des jeunes, et estime que les besoins à venir sont d'environ 1.200 emplois par un pour les cinq prochaines années.

La main d'œuvre n'est pas la seule thématique sur laquelle devra travailler le nouveau porte-parole de la fédération. Les sujets de santé et de sécurité au travail, de performance de production et de réduction des impacts environnementaux sont aussi cruciaux.