BAIES VITREES. Admirer le paysage depuis son lit et vivre au même rythme que la course du soleil, voilà ce que propose l'architecte Christophe Benichou avec son Lumishell. Conçue comme une petite unité d'habitation autonome, la structure est agrémentée à ses deux extrémités de baies vitrées arrondies qui offrent une vue panoramique sur l'extérieur.
L'architecte Christophe Benichou aime imaginer de nouvelles typologies d'habitations, des maisons qui seraient en prise directe avec leur environnement et qui permettraient à leurs occupants de nouer une relation privilégiée avec l'extérieur. Un an après avoir élaboré "Basculement", un projet de belvédère en équilibre au sommet du Pic-Saint-Loup, il revient avec une autre idée très différente dans la forme mais pas sur le fond.
Avec Lumishell, son tout nouveau module d'habitation, pas de lignes droites mais au contraire des lignes tout en fluidité, très organiques. "Je me suis essayé à dessiner des formes sur lesquelles je n'avais jamais travaillé", confie-t-il. "La silhouette du Lumishell rappelle celle d'un coquillage à marée basse. Ce qui me plaît c'est le paradoxe qu'elle soit à la fois ouverte et fermée, comme un cocon dans lequel on peut se réfugier, se sentir à l'abri mais sans perdre le lien avec l'extérieur".
Une "double" vue panoramique
Pour permettre aux occupants d'entretenir une relation privilégiée avec l'environnement, l'architecte a agrémenté le module de structures Lumicene®, des baies vitrées coulissantes arrondies offrant une vue panoramique et un accès direct et modulable sur l'extérieur. D'ailleurs, ce sont elles qui sont à l'origine du projet. "Elles m'ont séduit au premier regard, elles m'ont vraiment inspiré", commente l'architecte. D'où l'envie de nouer un partenariat avec l'industriel pour présenter ensemble le concept du Lumishell. Grâce à ces larges ouvertures, qui sont positionnées aux deux extrémités de la structure, les occupants bénéficient d'une vue à 180° sur le paysage depuis la chambre et le salon. La forme générale Lumishell, à la fois étroite et allongée et l'absence de cloison intérieure, génère une vue traversante. Elle ne quitte pas les occupants où qu'ils se trouvent dans le logement, une source de satisfaction pour le concepteur. "L'idée est de renouer avec la nature, d'en profiter tout en bénéficiant d'un certain confort et, surtout, de s'y insérer le plus discrètement possible", indique-t-il. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il a choisi de présenter le module posé dans un désert de sel. "Il est tel un coquillage attendant le retour de la marée haute", compare-t-il en faisant référence à ses lignes organiques et à son enveloppe en aluminium, de la même couleur que le décor. Mais bien sûr, l'unité est destinée à des implantations plus "réalistes". Conçue comme un module d'habitation autonome de 40m2, elle pourrait en effet être installée dans un jardin en guise de chambre d'amis ou dans un parc comme un habitat insolite à louer pour une ou plusieurs nuits.Un intérieur ouvert aménagé comme un paysage
A l'intérieur, le Lumishell offre tout le confort pour pouvoir y passer quelques jours. L'espace est répartit entre un salon, une cuisine, une salle de bains et une chambre. L'architecte a opté pour un plan simple : l'espace nuit d'un côté, la pièce à vivre de l'autre et au milieu, jouant le rôle d'éléments de séparation, les pièces techniques.Tous les espaces, à l'exception de la salle de bains, communiquent librement. Résultat : on passe facilement de l'un à l'autre. Présent dans chaque pièce, le bois sert de fil conducteur. Depuis le salon jusqu'à la chambre en passant par la cuisine, on retrouve les mêmes plateaux de bois. Positionnés à différents niveaux par rapport au sol, ils structurent le Lumishell tout en lui donnant du caractère. On peut également y voir des strates... Une ressemblance de plus avec le paysage alentour...
Découvrez plus d'images du Lumishell, module d'habitation aux lignes organiques imaginé par l'architecte Christophe Benichou, développé en partenariat avec l'industriel Lumicene®...
Renouer le contact avec la nature
L'architecte Christophe Benichou aime inventer de nouvelles typologies de maisons. Avec le Lumishell, un module d'habitation autonome de 40 m2, il propose de renouer le contact avec l'extérieur mais sans faire l'impasse sur le confort.
Un cocon à la fois ouvert et fermé
Pour réussir l'immersion du module dans la nature, l'architecte lui a donné des lignes organiques et l'a habillé d'une peau en aluminium. Sa silhouette rappelle ainsi celle d'un coquillage : elle est à la fois ouverte sur l'extérieur et repliée sur elle-même. "Seul dans le vaste paysage, le Lumishell se montre ainsi humble et rassurant, un cocon protecteur dans l'immensité", commente Christophe Benichou.
Une maison, deux vues panoramiques
L'unité d'habitation est agrémentée de deux de structures Lumicene®, des baies vitrées coulissantes arrondies offrant une vue panoramique et un accès direct et modulable sur l'extérieur. Grâce à elles, les habitants vivent au même rythme que la course du soleil et sont aux premières loges pour assister au spectacle offert chaque jour par la nature.
Une maison de 40 m2
A l'intérieur du Lumishell : un salon, une cuisine, une salle de bains et une chambre. Bref, tous les espaces d'une maison mais condensés dans seulement 40 m2.
Des espaces qui communiquent librement
Partie nuit et partie jour sont séparées par les pièces techniques. Une séparation qui n'est que théorique puisque, à l'exception de la salle de bains, tous les espaces communiquent librement entre eux. L'architecte a minimisé le nombre de cloisons, un choix qui favorise la circulation de la lumière et aboutit à une vue traversante.
Observer la nature depuis son lit
Petit luxe : on peut observer la nature depuis son lit !
Vue panoramique, côté salon
Côté salon, la même vue panoramique sur le paysage ! Si le Lumicene® est ici présenté complètement ouvert, il peut se refermer en quelques minutes. C'est là l'un des avantages de la structure : sa grande modularité pour pouvoir s'adapter en un clin d'oeil aux conditions climatiques. On remarque la présence de plateaux en bois : on les retrouve dans toutes les pièces, comme une sorte de fil conducteur.
Des miroirs pour un effet immersif
Des miroirs ont été disposés à des endroits stratégiques à l'intérieur. "Conjugués aux reflets des baies, ils finissent de diffuser le paysage en profondeur dans l'habitat et complètent l'effet immersif de cette expérience", indique l'architecte.