Le quotidien Le Monde accueille depuis dix jours une installation de l'artiste Marc Ash baptisée «Eclairer Le monde». Des dizaines de journaux sont éclairés par des lumières sur des dalles en bambou. Objectif : interpeller et questionner sur la liberté de la presse et la censure. Découverte.
L'artiste Marc Ash a imaginé une installation faite de lumières et de journaux visant à interpeller sur la liberté de la presse et la censure. Cette création, présentée depuis une dizaine de jours au sein du bâtiment hébergeant Le Monde dans le 13ème arrondissement de Paris, intriguent les salariés, mais également les passants.
Posée sur des dalles en bambou, des dizaines de journaux Le Monde ficelés sont éclairés par 140 ampoules. Un projet original qui a touché les journalistes du quotidien : «J'ai reçu plus de 100 mails», explique l'artiste. Quant à l'idée de cette réalisation, elle est née dans l'avion : «J'étais en plein vol avec plusieurs journaux sur les genoux et un rayon de lumière a illuminé le premier de la pile qui était Le Monde. A partir de là, j'ai commencé à réfléchir sur la presse», explique Marc Ash, qui pour réaliser cette exposition a obtenu le soutien de BambooTouch®, Osram ou encore Carglass. .
Posée sur des dalles en bambou, des dizaines de journaux Le Monde ficelés sont éclairés par 140 ampoules. Un projet original qui a touché les journalistes du quotidien : «J'ai reçu plus de 100 mails», explique l'artiste. Quant à l'idée de cette réalisation, elle est née dans l'avion : «J'étais en plein vol avec plusieurs journaux sur les genoux et un rayon de lumière a illuminé le premier de la pile qui était Le Monde. A partir de là, j'ai commencé à réfléchir sur la presse», explique Marc Ash, qui pour réaliser cette exposition a obtenu le soutien de BambooTouch®, Osram ou encore Carglass. .
Une exposition, plusieurs étapes
A côté de cette installation de 25 m2, on trouve aussi quatre colonnes de journaux froissés, ressemblant à des gabions, avec des têtes de mannequin sur lesquelles ont peut lire les 26 lettres de l'alphabet. Cette représentation exprime l'emprisonnement de la presse mais également «une certaine forme de résistance». Enfin, la dernière création met l'accent sur la protection du journalisme à travers l'image de plusieurs bustes séparés par des vitres : «Il faut protéger l'information et l'Homme», confie l'artiste.
Si l'exposition part en Belgique du 29 mars au 4 avril, elle reprendra place au cœur du bâtiment du Monde durant tout le mois d'avril. Devant ce succès, des pays comme l'Espagne à travers El Mundo, Le Times aux Etats-Unis, sont intéressés par une déclinaison qui leur serait propre. Cette exposition devrait donc continuer à éclairer le monde pendant encore quelque temps…
Exposition "Eclairer Le Monde"
L'artiste Marc Ash a réalisé une exposition sur la liberté de la presse et la censure.
Des centaines de journaux
Il faut 300 mètres de cables sous le parquet en bambou et 140 ampoules pour créer l'installation.
Des gabions
Une installation imaginée comme des gabions doit permettre de sensibiliser à l'emprisonnement de la presse, mais aussi à la résistance.
Détail
Protection
Une des installations permet d'interpeller sur les questions de la protection et la pérennité de l'information. Ici, on peut voir des petits bustes protégés par des vitres.