Selon une étude présentée mardi par la Confédération nationale des administrateurs de biens (CNAB), les loyers du secteur privé ont progressé de 4,8 % au deuxième trimestre 2005. Et sur lensemble de lannée, la CNAB table sur une augmentation de 6,2%.
Contrairement à certains réseaux d'agences immobilières qui annoncent une baisse des loyers et une stabilisation à Paris depuis 2005, «on n'est pas en phase de ralentissement de hausse», déclare Michel Mouillard, professeur d'économie à Parus X.
Selon les chiffres de la CNAB*, les loyers ont enregistré une hausse de 4,2 % en 2004, après une progression de 1,6 % en 2003 et de 9,1 % en 2002.
Au deuxième trimestre, le loyer moyen s'établit à 19,5 euros au mètre carré sur Paris, contre 9,4 ?/m2 sur Lyon, 10,7 ?/m2 sur Lille et 11,1 ?/m2 sur Marseille. Ce sont les loyers des studios qui augmentent le plus (+6,2% à 22,2 ?/m2), mais aussi des appartements de cinq pièces et plus (+5,5% à 18,8 ?/m2). En revanche, la hausse est moins marquée pour les trois pièces (+3,1% à 17,5?/m2) et pour les quatre pièces (+3,9% à 17,9 ?/m2).
Paris est la région où la mobilité résidentielle est la plus faible (18,8% sur le 1er semestre 2005), un locataire restant en moyenne cinq ans dans son logement. Cette mobilité a baissé en 2005, selon l'étude, ce qui a pour conséquence une dégradation de la fluidité du marché.
«La mobilité résidentielle baisse parce que les ménages sont plus inquiets, la situation de l'emploi se détériore et la propension au déménagement recule, et ce recul est rapide», constate Michel Mouillart.
*La CNAB prend en compte les loyers déterminés à partir des nouveaux baux, pour des relocations ou des nouvelles locations. Le parc locatif privé parisien est constitué de 400.000 logements et 85.000 relocations ou locations nouvelles interviennent en moyenne chaque année.
Selon les chiffres de la CNAB*, les loyers ont enregistré une hausse de 4,2 % en 2004, après une progression de 1,6 % en 2003 et de 9,1 % en 2002.
Au deuxième trimestre, le loyer moyen s'établit à 19,5 euros au mètre carré sur Paris, contre 9,4 ?/m2 sur Lyon, 10,7 ?/m2 sur Lille et 11,1 ?/m2 sur Marseille. Ce sont les loyers des studios qui augmentent le plus (+6,2% à 22,2 ?/m2), mais aussi des appartements de cinq pièces et plus (+5,5% à 18,8 ?/m2). En revanche, la hausse est moins marquée pour les trois pièces (+3,1% à 17,5?/m2) et pour les quatre pièces (+3,9% à 17,9 ?/m2).
Paris est la région où la mobilité résidentielle est la plus faible (18,8% sur le 1er semestre 2005), un locataire restant en moyenne cinq ans dans son logement. Cette mobilité a baissé en 2005, selon l'étude, ce qui a pour conséquence une dégradation de la fluidité du marché.
«La mobilité résidentielle baisse parce que les ménages sont plus inquiets, la situation de l'emploi se détériore et la propension au déménagement recule, et ce recul est rapide», constate Michel Mouillart.
*La CNAB prend en compte les loyers déterminés à partir des nouveaux baux, pour des relocations ou des nouvelles locations. Le parc locatif privé parisien est constitué de 400.000 logements et 85.000 relocations ou locations nouvelles interviennent en moyenne chaque année.