Les prix des loyers ont globalement augmenté au premier semestre 2008, mais la hausse reste modérée et de grosses disparités sont constatées selon les localités. Car si les trois quarts des villes proposent des loyers plus chers, lautre quart les a revus à la baisse. Détails.
Alors que les prix de vente des logements amorcent une baisse réelle, les loyers quant à eux conservent un très bon niveau, même si leur hausse ralentit : + 2,1 % au premier semestre 2008, contre + 2,7 % la période précédente et + 4,7 % en 2005. Selon lobservatoire des loyers Clameur, ces chiffres confirment « le ralentissement de la hausse ».
Un marché plus difficile
Cette modération de la hausse serait due en partie au mauvais moral des ménages, lesquels préfèrent remiser leurs projets de mobilité et conserver leurs baux plus longtemps. De fait, les locataires restent en moyenne 41 mois dans leur logement, soit un taux de mobilité résidentielle de 28,7 %, contre 32,5 % en 2004. Dans ce contexte, les bailleurs font davantage defforts pour améliorer et entretenir les logements quils souhaitent mettre en location : depuis le début de lannée, la part des relocations après travaux atteint 27,9 % , ce qui serait «le niveau le plus élevé constaté depuis 10 ans». Mais malgré cette bonne volonté, les loyers ne devraient toutefois pas beaucoup évoluer cette année. Michel Mouillart, qui a présenté létude à la presse mercredi, a estimé le taux de croissance pour 2008 entre 1,9 et 2%. «Le taux de progression des loyers a donc été divisé par trois depuis 2003», a-t-il ajouté. Pas de panique, toutefois. Car si lon en croit ce spécialiste de limmobilier, ce ralentissement serait «sans commune mesure avec les autres marchés immobiliers (notamment celui de la vente ndlr)».
Disparités
Une tendance qui nest toutefois pas uniforme sur lensemble de lHexagone. Car si les bailleurs continuent daugmenter leurs loyers dans 76,4 % des villes de France (+ 3,2% à Paris, + 5 % à Lille et à Saint-Etienne, + 3,2 % à La rochelle, + 2,1 % à Pau, par exemple), près dun quart des villes voit le niveau de ses loyers chuter. En région par exemple, Nice accuse une baisse de 1,9 % avec un mètre carré établi à 12,8 , tout comme Bordeaux (11 le mètre carré, soit 2,6 %), Marseille (11,9 le mètre carré, soit - 0,8 %), Lyon (11 le mètre carré, - 0,6 %), ou encore Perpignan (9 ,7 le mètre carré pour une baisse de 0,3 %). LIle- de-France nest pas davantage épargnée. En témoignent Montreuil, Antony, Sartrouville, Courbevoie, Saint-Denis et Rueil Malmaison qui oscillent entre -0,2 % et -3,6%. Reste à savoir si la baisse sera contagieuse.
Un marché plus difficile
Cette modération de la hausse serait due en partie au mauvais moral des ménages, lesquels préfèrent remiser leurs projets de mobilité et conserver leurs baux plus longtemps. De fait, les locataires restent en moyenne 41 mois dans leur logement, soit un taux de mobilité résidentielle de 28,7 %, contre 32,5 % en 2004. Dans ce contexte, les bailleurs font davantage defforts pour améliorer et entretenir les logements quils souhaitent mettre en location : depuis le début de lannée, la part des relocations après travaux atteint 27,9 % , ce qui serait «le niveau le plus élevé constaté depuis 10 ans». Mais malgré cette bonne volonté, les loyers ne devraient toutefois pas beaucoup évoluer cette année. Michel Mouillart, qui a présenté létude à la presse mercredi, a estimé le taux de croissance pour 2008 entre 1,9 et 2%. «Le taux de progression des loyers a donc été divisé par trois depuis 2003», a-t-il ajouté. Pas de panique, toutefois. Car si lon en croit ce spécialiste de limmobilier, ce ralentissement serait «sans commune mesure avec les autres marchés immobiliers (notamment celui de la vente ndlr)».
Disparités
Une tendance qui nest toutefois pas uniforme sur lensemble de lHexagone. Car si les bailleurs continuent daugmenter leurs loyers dans 76,4 % des villes de France (+ 3,2% à Paris, + 5 % à Lille et à Saint-Etienne, + 3,2 % à La rochelle, + 2,1 % à Pau, par exemple), près dun quart des villes voit le niveau de ses loyers chuter. En région par exemple, Nice accuse une baisse de 1,9 % avec un mètre carré établi à 12,8 , tout comme Bordeaux (11 le mètre carré, soit 2,6 %), Marseille (11,9 le mètre carré, soit - 0,8 %), Lyon (11 le mètre carré, - 0,6 %), ou encore Perpignan (9 ,7 le mètre carré pour une baisse de 0,3 %). LIle- de-France nest pas davantage épargnée. En témoignent Montreuil, Antony, Sartrouville, Courbevoie, Saint-Denis et Rueil Malmaison qui oscillent entre -0,2 % et -3,6%. Reste à savoir si la baisse sera contagieuse.
Quoi de neuf à Paris ?
Dans la capitale, les loyers continuent de grimper : avec un mètre carré fixé en moyenne à 21,6 , les bailleurs enregistrent une hausse de 3,2 %. Dans le détail toutefois, cette ascension ne touche pas toutes les zones. De fait, certains des très chics arrondissements centraux ont beaucoup baissé cette année : - 0,9 % dans le Ier, - 1,3 % dans le IIIème, - 3,3 % dans le IVème et - 8,5 % dans le VIème ! En revanche, si le XIIIème et le XXème stagnent, tous les autres poursuivent leur hausse. La palme revient au Vème arrondissement qui a renfloué ses loyers de 10 % avec un mètre carré à 27,3 en moyenne (le plus cher de Paris), et au plus populaire XVIIIème arrondissement (+ 6,3 % pour un mètre carré porté à 21,6 ).
Dans la capitale, les loyers continuent de grimper : avec un mètre carré fixé en moyenne à 21,6 , les bailleurs enregistrent une hausse de 3,2 %. Dans le détail toutefois, cette ascension ne touche pas toutes les zones. De fait, certains des très chics arrondissements centraux ont beaucoup baissé cette année : - 0,9 % dans le Ier, - 1,3 % dans le IIIème, - 3,3 % dans le IVème et - 8,5 % dans le VIème ! En revanche, si le XIIIème et le XXème stagnent, tous les autres poursuivent leur hausse. La palme revient au Vème arrondissement qui a renfloué ses loyers de 10 % avec un mètre carré à 27,3 en moyenne (le plus cher de Paris), et au plus populaire XVIIIème arrondissement (+ 6,3 % pour un mètre carré porté à 21,6 ).