Après plusieurs années d'envolée, les loyers des bureaux stagnent, voire reculent. Les professionnels du secteur refusent toutefois d'envisager une situation de crise comme dans les années 1990.
"Le temps n'est plus aux déménagements intempestifs et aux rêves de grandeur. La consigne des entreprises est de réaliser des économies sur les frais généraux: l'immobilier est le premier secteur sur lequel on peut réduire les coûts" a expliqué le cabinet immobilier Insignia Bourdais qui rendait publique une étude sur les loyers de bureaux.
Les craintes de ralentissement économique se sont déjà traduites par une stagnation de la demande de nouveaux bureaux à louer et surtout par unemodification des désirs des entreprises qui ont des prétentions désormais plus modestes, notamment en termes de surface.
Sur le front des loyers, hormis quelques emplacements exceptionnels, les prix s'assagissent dans les quartiers de la région parisienne qui avaient fortement progressé ces dernières années, comme Boulogne ou La Défense, et entament un recul sur les secteurs moins prisés, comme la Seine-Saint-Denis.
Le loyer moyen pondéré dans les immeubles neufs ou restructurés en Ile-de-France a fléchi de 3% en moyenne sur les huit derniers mois pour s'inscrire à 353 euros par mètre carré et par an.
Parallèlement, le marché se caractérise par une remontée de l'offre disponible, après la pénurie qui avait sévi au cours des dernières années.
Conséquence: le taux de vacance, indicateur qui calcule le rapport entre les surfaces disponibles à louer et le parc total (47 millions de m2 en Ile-de-France) remonte à près de 5%.
Les professionnels du secteur refusent toutefois d'évoquer une éventuelle dérive vers une situation de crise dans les bureaux, à l'instar de celle des années 1990. "On assiste à un rééquilibrage entre l'offre et la demande", soulignent-ils. Selon eux, la grande différence est que "nous ne sommes pas en situation de surcapacité et l'offre, même si elle est remontée, est loin d'être pléthorique, notamment dans les grandes surfaces".
Les promoteurs, échaudés par la crise, lancent les programmes de bureaux au compte-goutte pour éviter de subir un retournement du marché. Selon les dernières prévisions, la pénurie devrait réapparaître dès 2004-2005.
Autre différence notable avec les années de crise: les investisseurs étrangers sont toujours très présents pour acheter des locaux. Quelque 6,1 milliards d'euros ont été investis dans ce marché en France au 1er septembre 2002, soit un montant équivalent à celui de l'an dernier à la même période.
Les craintes de ralentissement économique se sont déjà traduites par une stagnation de la demande de nouveaux bureaux à louer et surtout par unemodification des désirs des entreprises qui ont des prétentions désormais plus modestes, notamment en termes de surface.
Sur le front des loyers, hormis quelques emplacements exceptionnels, les prix s'assagissent dans les quartiers de la région parisienne qui avaient fortement progressé ces dernières années, comme Boulogne ou La Défense, et entament un recul sur les secteurs moins prisés, comme la Seine-Saint-Denis.
Le loyer moyen pondéré dans les immeubles neufs ou restructurés en Ile-de-France a fléchi de 3% en moyenne sur les huit derniers mois pour s'inscrire à 353 euros par mètre carré et par an.
Parallèlement, le marché se caractérise par une remontée de l'offre disponible, après la pénurie qui avait sévi au cours des dernières années.
Conséquence: le taux de vacance, indicateur qui calcule le rapport entre les surfaces disponibles à louer et le parc total (47 millions de m2 en Ile-de-France) remonte à près de 5%.
Les professionnels du secteur refusent toutefois d'évoquer une éventuelle dérive vers une situation de crise dans les bureaux, à l'instar de celle des années 1990. "On assiste à un rééquilibrage entre l'offre et la demande", soulignent-ils. Selon eux, la grande différence est que "nous ne sommes pas en situation de surcapacité et l'offre, même si elle est remontée, est loin d'être pléthorique, notamment dans les grandes surfaces".
Les promoteurs, échaudés par la crise, lancent les programmes de bureaux au compte-goutte pour éviter de subir un retournement du marché. Selon les dernières prévisions, la pénurie devrait réapparaître dès 2004-2005.
Autre différence notable avec les années de crise: les investisseurs étrangers sont toujours très présents pour acheter des locaux. Quelque 6,1 milliards d'euros ont été investis dans ce marché en France au 1er septembre 2002, soit un montant équivalent à celui de l'an dernier à la même période.