C'est l'un des enseignements de SNOUPI, le Suivi National des Observatoires de l'Union de la Propriété Immobilière.
D'après les chiffres arrêtés en août 2004, la hausse des loyers s'établit à 5,1% depuis janvier et en cas de relocation, c'est à dire en cas de changement de locataire à l'intérieur du même logement, elle atteint 7,7%.
En France, la moitié des locations est gérée en direct par les particuliers - représentés par l'UNPI - l'autre moitié étant prise en charge par des professionnels.
"Nous observons trois régions où les tensions sur les loyers sont importantes: le bassin parisien, le littoral méditerranéen et enfin le littoral atlantique", a souligné Michel Mouillart, spécialiste du logement, qui présentait l'étude.
En Ile-de-France, une pause avait été observée en 2003 dans le rythme de hausse des loyers (+3,5%), mais depuis le début de l'année l'augmentation est de l'ordre de 6,5%. Dans cette région, le loyer s'établit à 17,7 euros le mètre carré pour un loyer national estimé autour de 10,3 euros le mètre carré.
Pour la seule ville de Paris, les loyers privés s'inscrivent en hausse de 7,8% depuis janvier 2004, après une hausse de 3,5% en 2003. Entre 1998 et 2004, la progression des loyers s'établit à 4,2% en moyenne chaque année.
Depuis 2002, et cette tendance se confirme en 2004, la part des logements reloués après travaux de remise aux normes a diminué. Même si cet effort d'amélioration du parc reste élevé, selon l'UNPI, "cela pourrait à l'avenir peser sur la qualité et le confort des logements proposés à la location".
Les petits logements "sont plus fréquemment que les autres, l'objet de petits travaux d'entretien courant", fait encore valoir l'étude.
En dehors de l'Ile-de-France et des marchés tendus comme la région Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA), les loyers des petits logements ont progressé plus vite que ceux de taille moyenne et des grands logements, ces derniers progressant moins vite que l'ensemble.
Pour des raisons liées à la clientèle des studios, "plus volatile" et "plus fragile", au taux de mobilité élevé, ainsi qu'à des coûts de structure plus élevés, "le niveau des loyers au mètre carré est, en général deux fois plus élevé pour les studios et une pièce que pour les cinq pièces et plus", souligne encore l'étude.
L'UNPI constate également un redressement de la mobilité résidentielle (pourcentage de locataires ayant changé de logement au cours des douze derniers mois), "compensant en partie la chute constatée en 2003".
"Ce redressement de la mobilité s'est accompagné d'une remontée des rythmes de progression des loyers", a expliqué M. Mouillard.
En France, la moitié des locations est gérée en direct par les particuliers - représentés par l'UNPI - l'autre moitié étant prise en charge par des professionnels.
"Nous observons trois régions où les tensions sur les loyers sont importantes: le bassin parisien, le littoral méditerranéen et enfin le littoral atlantique", a souligné Michel Mouillart, spécialiste du logement, qui présentait l'étude.
En Ile-de-France, une pause avait été observée en 2003 dans le rythme de hausse des loyers (+3,5%), mais depuis le début de l'année l'augmentation est de l'ordre de 6,5%. Dans cette région, le loyer s'établit à 17,7 euros le mètre carré pour un loyer national estimé autour de 10,3 euros le mètre carré.
Pour la seule ville de Paris, les loyers privés s'inscrivent en hausse de 7,8% depuis janvier 2004, après une hausse de 3,5% en 2003. Entre 1998 et 2004, la progression des loyers s'établit à 4,2% en moyenne chaque année.
Depuis 2002, et cette tendance se confirme en 2004, la part des logements reloués après travaux de remise aux normes a diminué. Même si cet effort d'amélioration du parc reste élevé, selon l'UNPI, "cela pourrait à l'avenir peser sur la qualité et le confort des logements proposés à la location".
Les petits logements "sont plus fréquemment que les autres, l'objet de petits travaux d'entretien courant", fait encore valoir l'étude.
En dehors de l'Ile-de-France et des marchés tendus comme la région Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA), les loyers des petits logements ont progressé plus vite que ceux de taille moyenne et des grands logements, ces derniers progressant moins vite que l'ensemble.
Pour des raisons liées à la clientèle des studios, "plus volatile" et "plus fragile", au taux de mobilité élevé, ainsi qu'à des coûts de structure plus élevés, "le niveau des loyers au mètre carré est, en général deux fois plus élevé pour les studios et une pièce que pour les cinq pièces et plus", souligne encore l'étude.
L'UNPI constate également un redressement de la mobilité résidentielle (pourcentage de locataires ayant changé de logement au cours des douze derniers mois), "compensant en partie la chute constatée en 2003".
"Ce redressement de la mobilité s'est accompagné d'une remontée des rythmes de progression des loyers", a expliqué M. Mouillard.