La capitale britannique va se porter candidate à l'organisation des Jeux Olympiques de 2012, se lançant dans un processus coûteux et incertain face à des candidats de poids comme Madrid, New York, Leipzig et, probablement, Paris.
Repoussée à plusieurs reprises notamment en raison de la guerre en Irak, la décision -qui avait déjà filtré dans les medias- a été annoncée officiellement par la ministre de la Culture et des Sports Tessa Jowell à la chambre des Communes. Le gouvernement, a-t-elle dit, appuiera "sans réserve" la candidature britannique.
Au-delà du simple coût de la candidature, estimé par la ministre à 17 millions de livres (environ 25 M EUR), Londres et le gouvernement de Tony Blair s'engagent dans un projet difficile et dont beaucoup craignent qu'il ne soit trop lourd pour le contribuable britannique.
Principal obstacle, la question du financement a été réglée entre le gouvernement et la mairie de Londres. La facture de 2,375 milliards de livres (3,71 milliards d'euros) sera principalement partagée entre la Loterie anglaise, qui apportera 1,5 milliard de livres (2,34 mds EUR), et la ville de Londres, qui contribuera à hauteur de 875 millions de livres, par le biais d'une augmentation des taxes locales.
Pour accueillir les Jeux pour la 3e fois de son histoire, après 1908 et 1948, Londres devra consacrer plus de 2 milliards de livres à la réhabilitation du quartier de Stratford, à l'est de la capitale.
Le village olympique de 45 ha y serait construit avec un stade de 80.000 places à proximité. Par ailleurs, une partie des autres sites existent déjà, notamment Wembley en reconstruction, pour le football, le Millennium Dome de Greenwich pour la gymnastique et Wimbledon pour le tennis.
Mais si elle veut convaincre le Comité olympique international (CIO), qui désignera la ville organisatrice en juillet 2005, la capitale britannique devra s'attaquer à l'un de ses plus gros handicaps: le délabrement avancé de ses transports en commun (bus, métro, train), qu'une privatisation partielle n'a pas encore permis de corriger et qui coûtera fort cher.
Au-delà du simple coût de la candidature, estimé par la ministre à 17 millions de livres (environ 25 M EUR), Londres et le gouvernement de Tony Blair s'engagent dans un projet difficile et dont beaucoup craignent qu'il ne soit trop lourd pour le contribuable britannique.
Principal obstacle, la question du financement a été réglée entre le gouvernement et la mairie de Londres. La facture de 2,375 milliards de livres (3,71 milliards d'euros) sera principalement partagée entre la Loterie anglaise, qui apportera 1,5 milliard de livres (2,34 mds EUR), et la ville de Londres, qui contribuera à hauteur de 875 millions de livres, par le biais d'une augmentation des taxes locales.
Pour accueillir les Jeux pour la 3e fois de son histoire, après 1908 et 1948, Londres devra consacrer plus de 2 milliards de livres à la réhabilitation du quartier de Stratford, à l'est de la capitale.
Le village olympique de 45 ha y serait construit avec un stade de 80.000 places à proximité. Par ailleurs, une partie des autres sites existent déjà, notamment Wembley en reconstruction, pour le football, le Millennium Dome de Greenwich pour la gymnastique et Wimbledon pour le tennis.
Mais si elle veut convaincre le Comité olympique international (CIO), qui désignera la ville organisatrice en juillet 2005, la capitale britannique devra s'attaquer à l'un de ses plus gros handicaps: le délabrement avancé de ses transports en commun (bus, métro, train), qu'une privatisation partielle n'a pas encore permis de corriger et qui coûtera fort cher.
