La loi sur l’accessibilité des personnes handicapées monte d’un cran. Afin de garantir l’accès pour tous aux immeubles d’habitation et autres établissements recevant du public, de nouvelles mesures ont été apportées à la loi. Les ascenseurs sont au premier plan.
Tous les ascenseurs neufs installés devront dorénavant être utilisables par les personnes handicapées (5 millions de personnes en France), rappelle la Fédération des ascenseurs dans un communiqué paru jeudi dernier. De nouveaux arrêtés complétant le décret du 17 mai 2006 relatif à la loi du 11 février 2005 «pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées» stipulent en effet de nouvelles règles pour les permis de construire déposés à compter du 1er janvier 2007.
Cette loi prévoit notamment que chaque demande de permis de construire intègre les nouvelles dispositions liées aux ascenseurs. Le code de la construction a donc été modifié, et spécifie que les immeubles d’habitation de plus de trois étages et disposant de logements au-dessus ou au-dessous du rez-de-chaussée devront désormais être équipés d’un ascenseur. De même, dans les Etablissements recevant du public (ERP) capables d’accueillir au moins 50 personnes, un ascenseur est maintenant nécessaire, dès lors qu’il y a un étage ou un sous-sol et que certaines prestations ne sont pas assurées au rez-de-chaussée.
Mise aux normes européennes
Les caractéristiques des ascenseurs ont également été redéfinies, en adéquation avec la norme européenne EN 81-70. Celle-ci prévoit par exemple une porte large de 90 cm, une cabine suffisamment spacieuse pour accueillir une personne en fauteuil roulant et un accompagnateur, l’installation d’une main courante dans la cabine, une synthèse vocale à l’usage des personnes malvoyantes, ou encore un système d’alarme accessible et reconnaissable par toutes les formes de handicap.
Gérald Roux, nouveau président
Gérald Roux, directeur général de Koné et membre de la fédération des ascenseurs depuis 2001, vient d’être nommé président de la Fédération. Il succède à Pierre Dejoux, qui a été appelé par son groupe Otis à occuper de nouvelles fonctions en Asie.
La Fédération des ascenseurs est le syndicat professionnel des ascensoristes, qui regroupe plus de 100 entreprises. Le parc français comprend à ce jour 445.000 ascenseurs.
Cette loi prévoit notamment que chaque demande de permis de construire intègre les nouvelles dispositions liées aux ascenseurs. Le code de la construction a donc été modifié, et spécifie que les immeubles d’habitation de plus de trois étages et disposant de logements au-dessus ou au-dessous du rez-de-chaussée devront désormais être équipés d’un ascenseur. De même, dans les Etablissements recevant du public (ERP) capables d’accueillir au moins 50 personnes, un ascenseur est maintenant nécessaire, dès lors qu’il y a un étage ou un sous-sol et que certaines prestations ne sont pas assurées au rez-de-chaussée.
Mise aux normes européennes
Les caractéristiques des ascenseurs ont également été redéfinies, en adéquation avec la norme européenne EN 81-70. Celle-ci prévoit par exemple une porte large de 90 cm, une cabine suffisamment spacieuse pour accueillir une personne en fauteuil roulant et un accompagnateur, l’installation d’une main courante dans la cabine, une synthèse vocale à l’usage des personnes malvoyantes, ou encore un système d’alarme accessible et reconnaissable par toutes les formes de handicap.
Gérald Roux, nouveau président
Gérald Roux, directeur général de Koné et membre de la fédération des ascenseurs depuis 2001, vient d’être nommé président de la Fédération. Il succède à Pierre Dejoux, qui a été appelé par son groupe Otis à occuper de nouvelles fonctions en Asie.
La Fédération des ascenseurs est le syndicat professionnel des ascensoristes, qui regroupe plus de 100 entreprises. Le parc français comprend à ce jour 445.000 ascenseurs.
