En Lozère, un logis a été réhabilité par Jean-Philippe Vernet, maître d'ouvrage. La maison a été construite avant le XIXe siècle et a subi, plus tard, un agrandissement pour accueillir deux familles. L'enduit, la charpente, la maçonnerie, la toiture, la menuiserie… Tout était dégradé. La couverture de lauzes sur voûte était en partie effondrée. Une partie de la maison n'avait plus de toit ni de plancher intermédiaire, et la voûte du dernier étage n'existait plus. L'édifice, "complètement inhabitable" était "envahi par la végétation". Les voûtes ont été remises à neuf, ainsi que la couverture en lauzes. Les maçonneries ont, elles, été réajustées. Les planchers et menuiseries ont été refaits à l'identique, les murs et les voûtes ont été isolés avec de l'enduit chaux chanvre. Un puits de lumière sur la toiture a été imaginé afin d'éclairer la pièce d'habitation. Par ailleurs, une calade extérieure a été créée, et contourne la maison pour "diriger les eaux pluviales vers les citernes".
Nouveau signe de difficulté sur le marché de la maison individuelle
