Un grand rideau métallique protégeant à la fois du bruit, du soleil et des regards : c’est l’idée qu’ont eu les architectes Karine Chartier et Thomas Corbasson dans le projet de rénovation d’un immeuble parisien insalubre en logements sociaux.
L’immeuble, situé dans le quartier du Marais à Paris, à l’angle de la rue de Turenne et de la rue Saint-Antoine, était insalubre, construit avec des pièces en enfilade dont certaines sans ouverture. Sur le côté du bâtiment, un mur aveugle, seul témoin de l’immeuble qui était jadis collé là. Le mur est long de 30 mètres, et bordé par une fine parcelle de terre de 2,50 mètres.
Conditions stipulées dans l’appel d’offre public lancé par la SIEMP (société d’économie mixte de la Ville de Paris en charge de la lutte contre l’insalubrité) : en faire des logements sociaux répondant aux normes HQE et accessible aux handicapés.
Gagner en lumière et en intimité
Les architectes Karine Chartier et Thomas Corbasson ont remporté l’appel d’offre publique avec notamment l’idée d’un grand rideau métallique laissant filtrer la lumière. «La parcelle de terre était étroite, et on ne pouvait pas avoir de logement traversant, car les logements allaient être mono-orientés,» explique Thomas Corbasson. «Nous avons donc cherché comment retrouver intimité, confort et lumière, tout en tenant compte de l’étroitesse de cette bande de terre.»
Cette «résille extérieure» légèrement opaque protégera notamment les futurs locataires des bruits de la rue, et fera effet de pare-soleil. La façade principale des onze appartements ne donnera donc plus sur la rue Saint-Antoine mais sur la rue de Turenne. La peau métallique protégera l’intimité des balcons et autres ouverture, tout en laissant passer la lumière. Les nouvelles ouvertures seront soutenues par des poutres de renfort.
Le chantier vient de commencer et devrait durer 18 mois. Le gros œuvre est réalisé par Fayolle et la façade en verre par Portal. Montant total hors-taxe : deux millions d’euros.
Conditions stipulées dans l’appel d’offre public lancé par la SIEMP (société d’économie mixte de la Ville de Paris en charge de la lutte contre l’insalubrité) : en faire des logements sociaux répondant aux normes HQE et accessible aux handicapés.
Gagner en lumière et en intimité
Les architectes Karine Chartier et Thomas Corbasson ont remporté l’appel d’offre publique avec notamment l’idée d’un grand rideau métallique laissant filtrer la lumière. «La parcelle de terre était étroite, et on ne pouvait pas avoir de logement traversant, car les logements allaient être mono-orientés,» explique Thomas Corbasson. «Nous avons donc cherché comment retrouver intimité, confort et lumière, tout en tenant compte de l’étroitesse de cette bande de terre.»
Cette «résille extérieure» légèrement opaque protégera notamment les futurs locataires des bruits de la rue, et fera effet de pare-soleil. La façade principale des onze appartements ne donnera donc plus sur la rue Saint-Antoine mais sur la rue de Turenne. La peau métallique protégera l’intimité des balcons et autres ouverture, tout en laissant passer la lumière. Les nouvelles ouvertures seront soutenues par des poutres de renfort.
Le chantier vient de commencer et devrait durer 18 mois. Le gros œuvre est réalisé par Fayolle et la façade en verre par Portal. Montant total hors-taxe : deux millions d’euros.
Fiche technique
Maître d’ouvrage : Société d’économie mixte de Paris
Maître d’œuvre : Karine Chartier et Thomas Corbasson
Gros œuvre : Fayolle
Structure métallique : Portal
Montant : 2 millions d’euros HT
Durée des travaux : 18 mois
Maître d’ouvrage : Société d’économie mixte de Paris
Maître d’œuvre : Karine Chartier et Thomas Corbasson
Gros œuvre : Fayolle
Structure métallique : Portal
Montant : 2 millions d’euros HT
Durée des travaux : 18 mois
