Au global, le marché de la maison individuelle, avec près de 180.950 unités mises en chantier à fin décembre, renoue modestement avec la croissance, affichant une légère progression de 1,7 % (contre - 2,1 % à fin septembre, - 3,8 % à fin août et - 15,3 % au terme du premier semestre 2010).
Le segment des maisons individuelles groupées enregistre fin décembre 2010 une belle progression : + 22,8%, pour 53.285 unités commencées, contre 43.390 unités enregistrées fin 2009, tandis que le segment de la maison individuelle isolée demeure en recul encore sensible : - 5,1 %.
Le segment des maisons individuelles groupées enregistre fin décembre 2010 une belle progression : + 22,8%, pour 53.285 unités commencées, contre 43.390 unités enregistrées fin 2009, tandis que le segment de la maison individuelle isolée demeure en recul encore sensible : - 5,1 %.
Le marché du logement collectif, avec près de 144.000 unités mises en chantier, affiche à fin décembre une progression de 4,2% qui tranche avec la situation qui prévalait avant la fin du troisième trimestre. Pour rappel, ce marché était encore en recul de 4,7 % fin septembre, de 5,9 % fin août et de 9 % au terme du premier semestre 2010.
Le logement en résidence, enfin, maintient le cap d'un dynamisme soutenu, tel qu'on a pu l'observer, ces derniers mois, avec plus de 21.000 unités mises en chantier à fin décembre, en progression de 15 % sur 12 mois glissants, par rapport à la période antérieure.
Sur 3 mois glissants
Sur la période des 3 derniers mois, courant d'octobre 2010 à décembre 2010, les mises en chantier de logements s'établissent, France entière, à près de 105.000 logements commencés, contre 82.000 à fin septembre, traduisant un gain net de 23.000 logements additionnels en l'espace de 3 mois. Ce niveau de mises en chantier de logements traduit une hausse de 15 % par rapport à la même période trimestrielle de 2009.
A l'exception du segment de la maison individuelle isolée, toujours en repli (- 0,5 %), tous les autres secteurs du logement sont en progression, dans une fourchette oscillant entre + 12 et + 30 % sur la période couvrant le dernier trimestre 2010, par rapport à la même période de l'année antérieure.
Le segment de l'individuel groupé conserve de fait un bon rythme de croissance : + 14,3 % à fin décembre, et plus encore le segment du logement collectif, en progression, pour sa part, de 30,6 %.
Le segment des logements en résidence, quant à lui, enregistre sur les 3 derniers mois une progression de 12,1 %.
Sur 12 mois glissants, 13 régions sur 22 avec des mises en chantier en progression, 3 en repli modéré et 6 en recul plus ou moins marqué
Alors qu'à fin septembre 2010, sur 12 mois glissants, les mises en chantier de logements en France métropolitaine enregistraient un recul de 4,1 %, elles affichent à fin décembre 2010 une progression de 3,1 %, traduisant le retour tant attendu à la croissance.Ces mises en chantier s'élèvent à fin décembre 2010 à près de 333.000 logements commencés, contre un volume d'un peu plus de 322.800 unités commencées, un an plus tôt.
Sur cette période couvrant l'ensemble de l'année 2010, 13 régions s'affichent en progression en termes de mises en chantier. Parmi elles, 4 auront été particulièrement dynamiques : l'Alsace, les Pays de la Loire, la Corse et l'Ile de France, avec des progressions oscillant entre + 35 et + 20 %.
3 régions enregistrent un léger repli, compris entre - 2,7 % et - 3,3 %. Il s'agit des régions Midi-Pyrénées, Aquitaine et Poitou-Charentes.
6 régions, enfin, continuent d'accuser une baisse importante en termes de mises en chantier de logements, en particulier la Bourgogne (- 22,8 %) et la Picardie (- 18,4 %).
Bilan de conjoncture réalisé avec notre partenaire Développement Construction
Le segment de la construction sur habitat existant reste globalement mieux orienté que celui de la construction neuve pure. Ainsi à fin 2010, le volume des mises en chantier de construction sur bâtiment existant enregistre une progression de 5,1 %, tandis que celui relevant stricto sensu de la construction neuve ne marque qu'une croissance de 3,3 %.