IMMOBILIER. Le ministre du Logement, Patrice Vergriete, a défendu la politique du logement de son gouvernement, devant les adhérents de la Fnaim, à l'occasion du congrès organisé par l'organisation professionnelle.
Face aux adhérents de la Fnaim, le ministre du Logement en exercice ne s'est pas défilé. Invité, lors du congrès organisé par l'organisation professionnelle, ce 5 décembre 2023 à Paris, à tenir un débat public avec son président Loïc Cantin, Patrice Vergriete a défendu avec conviction la politique du Logement du gouvernement.
La toile de fond des échanges est toujours la même que ces derniers mois : une crise majeure du logement neuf, à laquelle l'État refuse d'apporter la réponse classique d'une relance des dispositifs de type prêt à taux zéro (PTZ) et Pinel ; et, d'autre part, l'entrée en vigueur progressive du calendrier d'interdiction à la location des logements mal isolés, issu de la loi Climat et résilience. Un calendrier "intenable", assure le président de la Fnaim, dans la mesure où son respect représenterait un effort de 50 milliards d'euros de travaux par an. Sans répondre sur ce point précis, le ministre s'est voulu très clair sur le fait que l'État ne retoucherait pas le calendrier, rappelant notamment que le péril climatique rendait indispensable une transition écologique immédiate, "et pas dans quinze ans". Il a aussi invité les auditeurs à retourner la question : "Que se passerait-il si nous décalions le calendrier de trois années, en interdisant les F et les G en 2028 ? Rien.
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