Le nombre de transactions de logements anciens a chuté de 20% en Ile-de-France entre février et avril 2012, comparativement à la même période de 2011. La tendance encore dynamique des prix en est une des principales raisons. Focus sur le marché parisien où les prix ont été multipliés par 3 en dix ans.

La dernière étude des Notaires d'Ile-de-France révèle une chute des ventes de logements anciens de l'ordre de 20% sur la période février-avril 2012, par rapport à février-avril 2011. Ainsi, ce sont 26.400 logements (contre 33.100) qui ont été vendus durant ces trois mois, affichant même un recul de 28% par rapport à la période de référence 1999-2007. « D'après les premiers éléments en notre possession, cette tendance se serait largement prolongée en mai 2012 », ajoutent les Notaires.

 

Dans le détail, les appartements enregistrent une baisse de 21%, tandis que les maisons individuelles reculent de 18% sur l'ensemble des départements franciliens. A Paris, le marché est plus « sévèrement touché », notent les Notaires, avec une chute des ventes de 25% pour les appartements anciens, équivalant à -42% par rapport à la période 1999-2007.

 

Côté prix, « l'érosion constatée depuis octobre 2011 fait place, en avril 2012, à une légère hausse à Paris et à une stagnation dans le reste de la région », analysent les Notaires. Ainsi, en Ile-de-France, le prix au mètre carré s'établit à 5.550 € en moyenne, affichant une stabilisation en Petite et grande couronnes, mais une progression en Seine-et-Marne (+1.1%) et dans la capitale (+1%). Sur un mois, à avril 2012, le prix de vente à Paris s'établit à 8.380 € (+1.5%), soit un retour au niveau de novembre 2011.

 

Découvrez en pages suivantes l'étude de l'Adil 75 sur le marché du logement à Paris depuis 10 ans.

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