Au premier trimestre 2012, les prix des logements anciens en France ont légèrement augmenté (+1.3%) sur un an, marquant encore une distinction entre l'Ile-de-France (+5.4%) et la province (-0.5%), a indiqué ce jeudi l'indice Notaires-Insee.

Les prix des logements anciens sont en hausse en Ile-de-France, mais amorcent une décrue en province. C'est ce que constate le dernier baromètre Notaires-Insee publié ce jeudi. Ainsi, sur un an, les prix en France ont légèrement augmenté au 1er trimestre (+1.3%), tirés par la hausse continue en IDF (+5.4%), mais modérés par une petite baisse en province (-0.5%).

 

En comparaison avec le trimestre précédent, la baisse moyenne enregistrée est de 0.7%, avec un repli plus fort pour les maisons individuelles (-1.0%) que pour les appartements (-0.3%). Sur un an, à Paris, l'augmentation des prix enregistre une plus forte hausse (+7.0%) que sur le territoire. En province, les prix sont en baisse de 0.5%, même si ceux des appartements progressent de 1.4%. En revanche, sur le premier trimestre 2012, les prix de la capitale enregistrent un léger repli, à -1.1%, par rapport au même trimestre de 2011, tandis que le prix moyen s'affiche à 8.260 €/m2.

 

Mais c'est la forte chute des transactions qui inquiète le plus les professionnels du secteur. Les Notaires de France tablent ainsi sur une baisse des transactions comprise, pour l'ensemble de l'Hexagone, entre 10 et 15% en 2012 par rapport au record de 2011 (858.200) alors que la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim) prévoit plutôt une chute de 15% à 20%.

 

A Paris, le début d'année a été dopé par les réformes fiscales, notamment l'alourdissement des plus-values sur les logements locatifs et les résidences secondaires, qui ont provoqué un afflux des transactions, conclues fin 2011 mais enregistrées seulement en janvier dans les offices des notaires.

actionclactionfp