TERRITOIRE. Invitée dans la matinale de France Inter le 12 mars 2025, la maire démissionnaire de Lille, Martine Aubry, a été interrogée sur son bilan. Et a exprimé quelques regrets.

Après avoir passé vingt-quatre années à la mairie de Lille, Martine Aubry ne briguera pas un nouveau mandat en 2026. Et elle n'ira pas non plus au bout de celui en cours. La maire PS de la ville a en effet annoncé, le 6 mars 2025, sa démission. Une décision qui doit notamment permettre à son premier adjoint et successeur désigné, Arnaud Deslandes, de commencer à endosser le costume à un an des élections municipales.

 

Invitée de la matinale de France Inter le 12 mars 2025, Martine Aubry a notamment été interrogé sur son bilan et sur la façon dont elle estime avoir transformé sa ville. Et elle a notamment exprimé un regret.

 

"Nous ne sommes pas aidés par la politique nationale"

 

"Nous avons toujours des regrets", a-t-elle commencé. Le premier qui lui vient en tête : le logement. Car malgré les efforts qu'elle estime avoir fourni avec son équipe, "il y a toujours des mal-logés".

 

Lille est pourtant "pratiquement la seule grande ville dans la métropole à construire des logements, ce qui a d'ailleurs été pas mal critiqué par les écologistes, a-t-elle poursuivi. (…) Bien que nous ayons construit 30.000 logements et que nous en ayons rénové pratiquement autant, il nous en manque".

 

Alors que le Sénat se replonge ce jour même dans la sensible question du zéro artificialisation nette (Zan), elle est persuadée que oui, "il faut construire dense dans les cœurs de ville pour éviter d'aller toucher les terres agricoles et la nature". Et d'estimer que, dans cette nécessité de construire plus de logements, "nous ne sommes pas aidés par la politique nationale".

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