Estimant que le projet de loi sur le logement présenté mercredi par Jean-Louis Borloo «ne réglera rien», le président du groupe PS à l'Assemblée nationale, Jean-Marc Ayrault, a défendu mardi le «contrat logement équitable et solidaire».
A la veille du début des débats à l'Assemblée sur le texte consacré au logement, M. Ayrault a affirmé mardi lors dun point presse que «la grave crise du logement de notre pays est une crise structurelle». Selon lui, «l'Etat a sous-estimé la progression démographique et les mutations de mode de vie» qui ont conduit à «un déficit de 80.000 logements par an dans la construction de logements sociaux».Et dajouter que le projet de Jean-Louis Borloo «ne règlera rien». «C'est un simple accompagnement», a-t-il dit.
Ainsi, au cours du débat de mercredi, le PS défendra sept propositions «financées et qui sont autant d'engagements du PS pour l'avenir», a précisé M. Ayrault. Le PS propose notamment «la limitation du coût du loyer à 25% du revenu de chaque ménage» et un nouveau système des avantages fiscaux. Mais, il ne s'agit pas «de supprimer tout avantage fiscal», a indiqué le président du groupe PS. Parmi les propositions du PS figurent également le «contrat de sécurisation des bailleurs et du locataires» avec la création d'un fonds d'indemnisation des propriétaires confrontés aux impayés et un «programme de résorption de la pénurie des logements sociaux sur dix ans». Pour financer ses propositions, le groupe socialiste compte sur un gain de 750 M d'euros obtenus grâce à la refonte des avantages fiscaux sur le logement, une augmentation des droits de mutation (250 M d'euros) et une réaffectation du prélèvement d'Etat sur les fonds d'épargne de la caisse de dépôts (700 M d'euros).
LUDF souhaite 25% de logements sociaux
Autre camp, autre proposition. Le porte-parole de l'UDF, François Sauvadet, a plaidé mardi pour que «dans chaque programme» de construction engagé en France, il y ait «un pourcentage de logements sociaux de 25%».
Mais «pour l'essentiel ce plan pour le logement apporte un certain nombre de réponses et nous engageons le débat» dans un esprit «plutôt favorable, prêts à le voter», a-t-il ajouté tout en prévenant qu'il attendait que «ce plan se traduise en actes». Il a aussi souhaité une «évaluation de tous les systèmes mis en place» en faveur du logement mais dont certains «ont contribué au renchérissement» et un geste en direction du «monde rural où il y a des attentes en matière de locatif».
Ainsi, au cours du débat de mercredi, le PS défendra sept propositions «financées et qui sont autant d'engagements du PS pour l'avenir», a précisé M. Ayrault. Le PS propose notamment «la limitation du coût du loyer à 25% du revenu de chaque ménage» et un nouveau système des avantages fiscaux. Mais, il ne s'agit pas «de supprimer tout avantage fiscal», a indiqué le président du groupe PS. Parmi les propositions du PS figurent également le «contrat de sécurisation des bailleurs et du locataires» avec la création d'un fonds d'indemnisation des propriétaires confrontés aux impayés et un «programme de résorption de la pénurie des logements sociaux sur dix ans». Pour financer ses propositions, le groupe socialiste compte sur un gain de 750 M d'euros obtenus grâce à la refonte des avantages fiscaux sur le logement, une augmentation des droits de mutation (250 M d'euros) et une réaffectation du prélèvement d'Etat sur les fonds d'épargne de la caisse de dépôts (700 M d'euros).
LUDF souhaite 25% de logements sociaux
Autre camp, autre proposition. Le porte-parole de l'UDF, François Sauvadet, a plaidé mardi pour que «dans chaque programme» de construction engagé en France, il y ait «un pourcentage de logements sociaux de 25%».
Mais «pour l'essentiel ce plan pour le logement apporte un certain nombre de réponses et nous engageons le débat» dans un esprit «plutôt favorable, prêts à le voter», a-t-il ajouté tout en prévenant qu'il attendait que «ce plan se traduise en actes». Il a aussi souhaité une «évaluation de tous les systèmes mis en place» en faveur du logement mais dont certains «ont contribué au renchérissement» et un geste en direction du «monde rural où il y a des attentes en matière de locatif».