L'Union sociale pour l'habitat (USH) a profité de sa convention mardi pour présenter les dix propositions en matière de logement social qu'elle va soumettre aux candidats aux élections présidentielles.

«Orientations pour les choix politiques», selon Michel Delebarre, président de l'USH, les dix propositions du mouvement HLM vont du développement de tous les types d'offres au respect de la diversité des situations, dont celle de l'agglomération parisienne et celle de l'outre-mer, en passant par la maîtrise de la charge du logement pour les ménages, le renforcement de la fluidité ou encore le droit au logement opposable.

Mais Michel Delebarre prône surtout pour une remise à plat de toutes les aides publiques au logement : «Chaque euro d'aide publique doit avoir une contrepartie sociale», insiste-t-il. Et de remettre an cause les avantages fiscaux accordés aux logements dits Robien. «Les produits défiscalisés n'ont pas leur place là où ils ne répondent pas aux besoins locaux», insiste-t-il.
«Il convient que toutes les aides publiques et réglementées soient orientées dans de vraies priorités, donc passées au crible de leur rapport coût/efficacité sociale et économique», selon les termes de la résolution votée à l'unanimité des participants à la convention de l’SH.
L'USH souhaite également une gestion plus décentralisée du programme de renouvellement urbain réalisé par l'ANRU (Agence nationale de rénovation urbaine).
Par ailleurs, Michel Delabarre demande sune conservation des crédits- primes à l'amélioration de l'habitat (PAH) et prime à l'amélioration des logements à usage locatif et occupation sociale (PALULOS) - pour réhabiliter de petits groupes d'immeubles. Les crédits de l'ANRU doivent, pour lui, être gardés pour la rénovation lourde de quartiers entiers.

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