Le parcours résidentiel des Français dépend pour beaucoup de la conjoncture de limmobilier, mais aussi de leur relation à la notion de logement. LObservatoire Caisse dEpargne a exploré ce sujet dans une étude sous des angles macroéconomique, comportemental et territorial. Découvrez les résultats de cette étude.
Il y a le logement de rêve et
la réalité ! LObservatoire Caisse dEpargne a disséqué les parcours résidentiels des Français dans la récente étude «le logement, entre rêve et réalité», afin de comprendre la façon dont ils abordent la question du logement. Etre propriétaire correspond à la solution de logement idéale pour une large part des Français (80%), qui trouvent dans laccession à la propriété une dimension de plaisir, daccomplissement personnel mais aussi de refuge. Et si la notion dassurer «une sécurité pour sa retraite» narrivait quen quatrième position dans les motivations à lachat en 2001, elle est devenue, en 2007, la première motivation des acquéreurs, y compris chez les jeunes.
Mais qui sont les propriétaires ? Premier constat de létude, celui de la crise de laccessibilité : les foyers les plus modestes sont de moins en moins nombreux à pouvoir acheter un logement. Les ménages dont le revenu annuel se situe en dessous des 26.000 euros nétaient plus que 20% à devenir propriétaires en 2006, contre 40% en 2000. «Plus quune crise de pénurie, cest une crise de solvabilité qui se dessine», explique létude qui pointe laggravation des clivages socio-spatiaux, les concessions importantes pour obtenir le logement souhaité, et les entraves à la mobilité.
Les foyers modestes séloignent de laccession
Depuis plusieurs années, les prix de limmobilier en France représentent plus de 4 années de revenu par ménage, contre seulement 2,5 années avant 2001. Les prix ont grimpé de 146% entre 1997 et 2007, et la durée moyenne des emprunts sélève à plus de 25 ans dans 16 départements. De plus, 17% des ménages «déclarent avoir dû renoncer à déménager», à cause des fortes garanties exigées ou des écarts de loyers constatés lors dun changement de logement. Chez les jeunes, 37% disent renoncer à quitter le logement familial «faute de choix, face aux difficultés à avoir son propre logement». Pourtant, note lobservatoire, le niveau actuel de la construction reste inégalé depuis 30 ans, avec 436.000 mises en chantier en 2007. De plus, «le parc français daujourdhui ne se compare pas à la pénurie généralisée de laprès-guerre, et se situe plutôt dans le peloton de tête européen». Malgré tout, 4,7 millions de Français sestiment mal-logés.
Lidée de lhabitat durable séduit
La nouvelle donne démographique, engendrée notamment par le papy-boom, transforme les solidarités intergénérationnelles, «portées par de nouveaux impératifs dautonomie et de réalisation de soi». Le viager hypothécaire est ainsi envisagé par 55% des Français comme une nouvelle voie pour les futures générations de retraités : elles voient dans le logement «un outil adapté à des besoins nouveaux de consommation du capital en fin de vie». Parmi les nouvelles habitudes des Français, on note aussi que 59% dentre eux se disent prêts à payer un surcoût de 5% pour mettre leur logement aux normes écologiques. «Lhabitat durable dépasse le cercle des initiés et intéresse la majorité des Français. Le passage à lacte saccélère et la question du coût devient alors la clé pour passer à un comportement de masse».
Mais qui sont les propriétaires ? Premier constat de létude, celui de la crise de laccessibilité : les foyers les plus modestes sont de moins en moins nombreux à pouvoir acheter un logement. Les ménages dont le revenu annuel se situe en dessous des 26.000 euros nétaient plus que 20% à devenir propriétaires en 2006, contre 40% en 2000. «Plus quune crise de pénurie, cest une crise de solvabilité qui se dessine», explique létude qui pointe laggravation des clivages socio-spatiaux, les concessions importantes pour obtenir le logement souhaité, et les entraves à la mobilité.
Les foyers modestes séloignent de laccession
Depuis plusieurs années, les prix de limmobilier en France représentent plus de 4 années de revenu par ménage, contre seulement 2,5 années avant 2001. Les prix ont grimpé de 146% entre 1997 et 2007, et la durée moyenne des emprunts sélève à plus de 25 ans dans 16 départements. De plus, 17% des ménages «déclarent avoir dû renoncer à déménager», à cause des fortes garanties exigées ou des écarts de loyers constatés lors dun changement de logement. Chez les jeunes, 37% disent renoncer à quitter le logement familial «faute de choix, face aux difficultés à avoir son propre logement». Pourtant, note lobservatoire, le niveau actuel de la construction reste inégalé depuis 30 ans, avec 436.000 mises en chantier en 2007. De plus, «le parc français daujourdhui ne se compare pas à la pénurie généralisée de laprès-guerre, et se situe plutôt dans le peloton de tête européen». Malgré tout, 4,7 millions de Français sestiment mal-logés.
Lidée de lhabitat durable séduit
La nouvelle donne démographique, engendrée notamment par le papy-boom, transforme les solidarités intergénérationnelles, «portées par de nouveaux impératifs dautonomie et de réalisation de soi». Le viager hypothécaire est ainsi envisagé par 55% des Français comme une nouvelle voie pour les futures générations de retraités : elles voient dans le logement «un outil adapté à des besoins nouveaux de consommation du capital en fin de vie». Parmi les nouvelles habitudes des Français, on note aussi que 59% dentre eux se disent prêts à payer un surcoût de 5% pour mettre leur logement aux normes écologiques. «Lhabitat durable dépasse le cercle des initiés et intéresse la majorité des Français. Le passage à lacte saccélère et la question du coût devient alors la clé pour passer à un comportement de masse».