RAPPORT. La Cour des comptes vise, dans un rapport, directement les dépenses de l'Etat en faveur du logement, en préconisant notamment, une nouvelle fois, un "recentrage" sur les publics défavorisés.
Voilà de quoi irriter les acteurs du secteur, qu'il s'agisse des promoteurs, des bailleurs sociaux ou des professionnels de l'immobilier : la Cour des comptes, dans une note de contribution à la revue des dépenses publiques publiée le 7 juillet, s'attaque une fois de plus à une dépense "notablement supérieure en France à ce qu'elle est dans d'autres pays", à savoir la politique du logement.
Alors que la part du PIB consacrée à cette politique a été fortement réduite au cours des six dernières années (ponction sur les organises HLM, abrogation du Pinel, recentrage récent du PTZ…), et alors même que, comme se plaisent à le rappeler les acteurs concernés, "le logement rapporte plus à l'Etat qu'il ne lui coûte", la Cour des comptes juge que les voies d'amélioration de la performance de cette politique sont nombreuses.
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Trois enjeux majeurs
Les fondamentaux de la politique du logement, élaborés il y a plus de cinquante ans, "ne correspondent plus aux réalités et aux besoins humains de la France de 2023", écrit la Cour. En constante évolution, cette politique "peine à atteindre des objectifs de plus en plus nombreux, notamment dans sa dimension sociale".
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