CONJONCTURE. Dans la suite de l'alerte des promoteurs immobiliers sur les chiffres de commercialisation, le ministère de la Cohésion des territoires a publié ses statistiques pour le troisième trimestre, où les réservations sont restées stables mais les mises en vente atteignent leur plus bas niveau depuis 2014.
La commercialisation de logements neufs n'est pas au beau fixe. Dans les derniers chiffres du ministère, parus le 15 novembre 2019 pour le troisième trimestre, les réservations de logements neufs son "quasi stables", à un rythme de -0,9% par rapport au troisième trimestre 2018. Où le secteur individuel (-2,6%) souffre plus que le collectif (-0,8%).
Le recul se fait plus fortement ressentir dans les mises en vente, qui, en un an, ont atteint une baisse de -20,2%, correspondant à un stock de 21.000 logements. "Un niveau bas, non atteint depuis le troisième trimestre 2014", indique le ministère.
Une demande toujours aussi importante confortée par des taux d'intérêt bas, qui se heurte à une offre amoindrie. Logiquement, cette équation se traduit dans les prix de sortie des logements, en hausse de 4,6% en collectif et de 5,1% en individuel.
Depuis un an, l'encours de logements à vendre ne cesse de baisser, atteignant un stock de 118.000 unités au troisième trimestre. Lors de la présentation de ses chiffres la veille, la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI) avait indiqué que le stock était "inférieur à 9 mois de vente dans plusieurs métropoles majeures".
Vente de logements neufs dans la région lyonnaise : la chute se poursuit
