La dépense de consommation des ménages, qui ralentissait depuis 2000, a progressé de 2% en volume l'année dernière contre 1,4% en 2003, selon une étude de l'Insee publiée mercredi. Une hausse soutenue par les TIC, les transports, mais aussi par le logement et son équipement qui ont représenté 30,4% de la dépense des ménages en 2004.
Les dépenses liées au logement et à son aménagement ont contribué pour 0,7 point à la croissance de la dépense de consommation des ménages en 2004, selon l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee).
Les loyers versés ont progressé en volume sous l'effet d'une hausse du parc et de la qualité des logements. La consommation d'éclairage et de chauffage a encore augmenté (+3,7% en volume), mais son rythme s'est ralenti par rapport à 2003 (+6,0%). Les consommations de gaz ont progressé de 6,4% en volume dans un contexte de baisse des prix soutenue (?5,3%).
Alors qu'en 2003 les ménages avaient réduit leurs dépenses pour l'équipement du logement (-1,4%), ils les accroissent en 2004 (+1,5%), en particulier pour l'ameublement qui a profité de la bonne tenue du marché de l'immobilier. Les achats de gros électroménager ont été bien orientés. Seuls les achats de réfrigérateurs et congélateurs domestiques stagnent, après avoir fortement progressé sous l'effet de la canicule en 2003.
Par ailleurs, en matière de transports, les dépenses ont fortement repris: +1,7% contre -1,3%. La relance a été particulièrement marquée pour les achats d'automobiles qui ont progressé de 2,7% après deux ans de repli (-2,1% en 2002 et -5,5% en 2003). Les Français sont également repartis en voyage, la consommation en services de transports progressant de 5,2% contre -0,8% en 2003. Un rebond notamment généré par le transport aérien (+6,0%) après trois ans d'atonie liés à un contexte géopolitique défavorable (épidémie de SRAS, conflit en Irak, risques terroristes). Au chapitre ferroviaire aussi, 2004 a été bien orientée (+2,9%), l'ouverture d'un tronçon grande vitesse côté britannique fin 2003 suscitant un engouement particulier des ménages pour cette destination.
Enfin, comme les années précédentes, les biens et services des technologies de l'information et de la communication (TIC) ont été au coeur de la demande. La seule croissance des dépenses dans ce secteur explique en effet 0,5 point de la hausse de l'ensemble de la consommation des ménages en volume.
Les loyers versés ont progressé en volume sous l'effet d'une hausse du parc et de la qualité des logements. La consommation d'éclairage et de chauffage a encore augmenté (+3,7% en volume), mais son rythme s'est ralenti par rapport à 2003 (+6,0%). Les consommations de gaz ont progressé de 6,4% en volume dans un contexte de baisse des prix soutenue (?5,3%).
Alors qu'en 2003 les ménages avaient réduit leurs dépenses pour l'équipement du logement (-1,4%), ils les accroissent en 2004 (+1,5%), en particulier pour l'ameublement qui a profité de la bonne tenue du marché de l'immobilier. Les achats de gros électroménager ont été bien orientés. Seuls les achats de réfrigérateurs et congélateurs domestiques stagnent, après avoir fortement progressé sous l'effet de la canicule en 2003.
Par ailleurs, en matière de transports, les dépenses ont fortement repris: +1,7% contre -1,3%. La relance a été particulièrement marquée pour les achats d'automobiles qui ont progressé de 2,7% après deux ans de repli (-2,1% en 2002 et -5,5% en 2003). Les Français sont également repartis en voyage, la consommation en services de transports progressant de 5,2% contre -0,8% en 2003. Un rebond notamment généré par le transport aérien (+6,0%) après trois ans d'atonie liés à un contexte géopolitique défavorable (épidémie de SRAS, conflit en Irak, risques terroristes). Au chapitre ferroviaire aussi, 2004 a été bien orientée (+2,9%), l'ouverture d'un tronçon grande vitesse côté britannique fin 2003 suscitant un engouement particulier des ménages pour cette destination.
Enfin, comme les années précédentes, les biens et services des technologies de l'information et de la communication (TIC) ont été au coeur de la demande. La seule croissance des dépenses dans ce secteur explique en effet 0,5 point de la hausse de l'ensemble de la consommation des ménages en volume.