Alors que la Stratégie Logement du Gouvernement entend favoriser l'accès au logement pour les jeunes, une étude dévoile comment ils imaginent leur habitat idéal lorsqu'ils entreront dans la vie active. Voici les résultats.
Comment les jeunes imaginent-ils leur logement à la fin de leurs études ? Où choisiraient-ils de vivre ? A cette dernière question, l'étude réalisée par la Chaire Immobilier et Développement Durable de l'ESSEC Business School et Harris Interactive, sous la direction du Professeur Ingrid Nappi-Choulet, révèle que 60% des étudiants souhaitent rester dans la ville où ils étudient, et sont tout autant à être attirés par les grandes villes de plus de 100.000 habitants et leurs périphéries. 30% se voit idéalement habiter une grande ville autre Paris et ne sont que 15% à vouloir vivre dans la capitale.
Appartement ou maison ?
L'étude montre que les étudiants sont assez partagés en ce qui concerne leur type de logement idéal. 42% se voient dans un appartement en centre-ville et 40% dans une maison en périphérie d'une ville. Seulement 17% d'entre eux s'imaginent en maison en milieu rural. Mais l'étude précise que 54% de ceux qui préfèrent en appartement en ville seraient toutefois prêts à partager un jardin ou un espace potager. Car c'est un constat, les étudiants accordent une grande importance à l'environnement. Pour preuve, 9 étudiants sur 10 estiment que l'efficacité énergétique du logement sera un critère important dans leur choix futur. 85% des étudiants jugent importante la possibilité d'accéder aux commerces et services sans recourir à la voiture et 75% la proportion d'espaces verts dans le quartier.
Ils sont également 72% a "déclaré qu'une mauvaise qualité de l'air dans une ville ou un manque d'espace sont susceptibles de leur faire refuser une opportunité professionnelle dans cette ville", ajoutent les auteurs de l'étude.
Des logements connectés, oui mais...
L'étude aborde enfin la question du logement connecté dont 60% des étudiants déclarent avoir déjà entendu. Pour eux, "les principaux intérêts perçus sont les potentielles économies d'énergie (74%), la simplification de la vie (73%) et surtout la sécurité de ses occupants (76%)", explique l'étude qui note toutefois que les "étudiants se montrent très concernés par l'usage qui peut être fait de leurs données personnelles collectées sur internet. C'est une préoccupation pour 8 étudiants sur 10, dont 32% se déclarent même très préoccupés".
L'enquête a été menée en ligne du 28 juin au 4 juillet 2017 par Harris Interactive (Echantillon de 1.003 personnes, représentatif des étudiants post-bac en France. 46 % d'hommes et 54 % de femmes. 27 % habitent en Île-de-France.)