Face aux problèmes de logement sur la Côte dAzur, la Chambre de commerce et dindustrie de Nice Côte dAzur a décrété létat durgence. Lobjectif : «faire réagir lensemble des décideurs locaux, afin de mettre en place une politique volontariste, innovante et prospective».
Le marché immobilier azuréen est en alerte rouge ! «Depuis deux ans, les conditions du marché immobilier azuréen ne permettent plus de produire du logement pour les actifs et génèrent des freins à lemploi et à limplantation dentreprises, un éloignement domicile/travail toujours plus important avec des impacts sur lenvironnement et la circulation routière, une évasion des actifs vers dautres départements, la précarité dune partie croissante de la population et des freins à la consommation», dénonce la CCI. En partenariat avec le Conseil Général des Alpes-Maritimes, la DDE, des Communautés dagglomérations, lAssociation des Maires et lAssociation Régionale des Organismes HLM
. la Chambre de commerce et dindustrie de Nice Côte dAzur a ainsi décidé de lancer un plan durgence.
La CCI de Nice Côte dAzur dénonce le fossé entre loffre de logements et le besoin des actifs. Selon elle, le département souffre en effet dune pénurie de 2000 logements par an sur des besoins de construction estimés à 3.800 logements par an, dont 29% de logements sociaux, 34 % de logements intermédiaires et 37% de logements libres. De même, pour un budget de 100.000 , la surface moyenne dun bien dans les Alpes-Maritimes sélevait à 21 m2 en 2005, contre 41 m2 en 1999. La part des logements inférieurs à 3000 le mètre carrés représente quant à elle seulement 3% des logements neufs.
«Cette situation ne peut perdurer, déclare Dominique Estève, président de la CCI de Nice Côte dAzur. Et dajouter : «A situation exceptionnelle, plan durgence exceptionnel. Le logement est un choix politique majeur. Il doit être au centre dune politique volontariste, innovante et prospective permettant de rééquilibrer loffre et la demande et de fluidifier le marché. Permettre aux azuréens daccéder à leur logement, tel est lenjeu». Pour combattre ce fléau, les partenaires de cet état durgence ont ainsi établi douze propositions pour convaincre «les décideurs locaux de mettre en place une politique volontariste, innovante et prospective».
Parmi ces propositions figurent notamment linventaire des terrains détenus par lEtat et ses Etablissements publics dans les grandes villes pour accueillir des opérations de logements, le développement du prêt à taux zéro, lélargissement de la maîtrise douvrage des programmes de logements sociaux aux opérateurs
La CCI de Nice Côte dAzur dénonce le fossé entre loffre de logements et le besoin des actifs. Selon elle, le département souffre en effet dune pénurie de 2000 logements par an sur des besoins de construction estimés à 3.800 logements par an, dont 29% de logements sociaux, 34 % de logements intermédiaires et 37% de logements libres. De même, pour un budget de 100.000 , la surface moyenne dun bien dans les Alpes-Maritimes sélevait à 21 m2 en 2005, contre 41 m2 en 1999. La part des logements inférieurs à 3000 le mètre carrés représente quant à elle seulement 3% des logements neufs.
«Cette situation ne peut perdurer, déclare Dominique Estève, président de la CCI de Nice Côte dAzur. Et dajouter : «A situation exceptionnelle, plan durgence exceptionnel. Le logement est un choix politique majeur. Il doit être au centre dune politique volontariste, innovante et prospective permettant de rééquilibrer loffre et la demande et de fluidifier le marché. Permettre aux azuréens daccéder à leur logement, tel est lenjeu». Pour combattre ce fléau, les partenaires de cet état durgence ont ainsi établi douze propositions pour convaincre «les décideurs locaux de mettre en place une politique volontariste, innovante et prospective».
Parmi ces propositions figurent notamment linventaire des terrains détenus par lEtat et ses Etablissements publics dans les grandes villes pour accueillir des opérations de logements, le développement du prêt à taux zéro, lélargissement de la maîtrise douvrage des programmes de logements sociaux aux opérateurs