Selon l'observatoire des loyers Clameur, la part des ménages qui changent de logement serait en hausse pour l'année 2016. Une augmentation qui s'établit à 33% sur les dix premiers mois de l'année. Autre constat majeur : une hausse modérée des loyers. Zoom.
Le constat est là. La mobilité résidentielle, c'est-à-dire la part des ménages qui changent de logement, a augmenté en 2016. Elle atteint les 33% pour les dix premiers mois de l'année. En 2015, elle était de 30%; en 2014 de 27%.
Autre surprise : elle s'est étalée sur une plus longue période. "Et alors que l'activité du marché ralentit habituellement dès la fin de l'été, cette année, la mobilité résidentielle s'est encore améliorée jusqu'en novembre. Ainsi, elle s'établit maintenant à 33%, nettement au-dessus de sa moyenne de longue période, donc à un niveau très largement supérieur à celui des années récentes", souligne l'observatoire des loyers Clameur, dans son rapport sur la conjoncture du marché locatif privé, en 2016.
2016 : une conjoncture économique favorable à la mobilité résidentielle
Sur ce constat, l'observatoire des loyers Clameur explique : "la part des ménages Français qui déménagent est liée à plusieurs phénomènes. Une forte vitalité démographique, une volonté d'améliorer leurs conditions de logement ou encore le redressement du moral des ménages et de la mobilité familiale et professionnelle."S'ajoute à cela, une conjoncture économique particulièrement favorable à l'accès à la propriété. En effet, un grand nombre de locataires du secteur privé a choisi de réaliser ses projets d'accession à la propriété, tant dans le neuf que dans l'ancien.
Ces derniers bénéficient évidemment des conditions de crédits exceptionnellement bas et du renforcement des aides publiques à l'accession (dans le neuf).
Une mobilité plus ou moins forte selon les régions
On remarque, par exemple, que la mobilité augmente lentement en Bourgogne et en Franche-Comté entre 2011 et 2016 (moins de 1.5%). Elle recule en revanche toujours dans le Limousin pour s'établir à 1.5%.Dans sept régions, dont l'Île-de-France, le Languedoc-Roussillon et en Rhône-Alpes, elle s'accroît moins (2,5% environ) que la moyenne (3,2%).
Autre constat : elle augmente beaucoup en Basse-Normandie et en Aquitaine (un peu moins de 5% entre 2011 et 2016).
2 - Nice : 15,8 €/m2 (+2,3%)
3 - Rennes : 12,5 €/m2 (+2%)
4 - Marseille : 12,3 €/m2 (+1,9%)
5 - Bordeaux : 13,2 €/m2 (+1,8%)
6 - Le Havre : 11,7 €/m2 (+1,7%)
7 - Lille : 13,4 €/m2 (+1,4%)
8 - Lyon : 12,8 €/m2 (+1,1%)
9 - Montpellier : 13,6 €/m2 (+1,1%)
10 - Paris : 25,2 €/m2 (+1%)