Une sexagénaire de Bourges devra bientôt se battre contre des bulldozers. Josseline Bruneau occupe depuis 14 ans un appartement dans une cité de 190 logements que ses voisins ont quitté depuis deux mois. Le bâtiment de 6 étages doit être démoli en décembre
Nous sommes à Bourges. Toute la cité de 190 logements promise à la destruction a été désertée par ses anciens locataires. Toute ? Non, car un appartement habité par une irréductible sexagénaire résiste encore à lenvahisseur
Habitant un deux-pièces depuis 14 ans, Josseline Bruneau nimagine pas partir de cet immeuble que tous ses voisins ont pourtant quitté fin juin, tant que lon ne lui aura pas proposé un autre logement à proximité et pour le même loyer. «Je suis dans mon droit. Les logements sont sains. Je nai pas de raison de partir dun appartement où je me plais» explique t-elle à lAFP.<
La cité est en chantier, car un immeuble voisin a déjà été démoli. Lunique locataire des lieux a obtenu une clé de la palissade entourant le chantier, lui permettant dentrer et sortir de chez elle librement. Si elle dispose toujours lélectricité, le gaz a été coupé en juillet et le bruit et la poussière dus au chantier attenant sont quotidiens. «Mon intuition me dit que les choses devraient sarranger» raconte la locataire. La destruction du bâtiment est prévue pour le 6 décembre.
Habitant un deux-pièces depuis 14 ans, Josseline Bruneau nimagine pas partir de cet immeuble que tous ses voisins ont pourtant quitté fin juin, tant que lon ne lui aura pas proposé un autre logement à proximité et pour le même loyer. «Je suis dans mon droit. Les logements sont sains. Je nai pas de raison de partir dun appartement où je me plais» explique t-elle à lAFP.<
La cité est en chantier, car un immeuble voisin a déjà été démoli. Lunique locataire des lieux a obtenu une clé de la palissade entourant le chantier, lui permettant dentrer et sortir de chez elle librement. Si elle dispose toujours lélectricité, le gaz a été coupé en juillet et le bruit et la poussière dus au chantier attenant sont quotidiens. «Mon intuition me dit que les choses devraient sarranger» raconte la locataire. La destruction du bâtiment est prévue pour le 6 décembre.