Concernant le litige qui oppose les groupes de construction français Eiffage et espagnol Sacyr, la cour d'appel de Paris a annoncé mardi avoir mis sa décision en délibéré au 2 avril.
L'arrêt qui sera rendu le 2 avril ne mettra toutefois pas un terme à la bataille judiciaire entre les deux groupes.
Pour rappel, Sacyr contestait devant la première chambre de la cour d'appel une décision rendue le 26 juin 2007 par l'Autorité des marchés financiers (AMF). L'AMF avait alors rejeté l'offre publique d'échange (OPE) lancée en avril par Sacyr sur le capital d'Eiffage ?dont il détient déjà 33,2%-, considérant qu'il avait agi de concert avec d'autres actionnaires pour tenter de prendre le contrôle du constructeur français. Du coup, l'AMF avait contraint Sacyr à lancer une offre publique d'achat (OPA) d'une valeur nettement supérieure au cours d'Eiffage d'alors.
Alors que les avocats d'Eiffage ont dénoncé mardi «une prise de contrôle rampante par un concert non déclaré», Sacyr a continué à nier. «Il n'a été trouvé aucune trace d'un quelconque accord écrit entre les présumés concertistes», a plaidé Me Cédric de Pouzilhac, l'un des avocats défendant six sociétés espagnoles actionnaires d'Eiffage. «L'AMF s'est précipitée et a pris une mauvaise décision», a estimé pour sa part l'avocat de Sacyr, Me Jean-Michel Darrois, en remettant en cause la régularité de la procédure. De son côté, Eiffage a regretté «une prolifération de déclarations inexactes» de la part de Sacyr, ainsi que de «grossières contre-vérités».
Pour rappel, Sacyr contestait devant la première chambre de la cour d'appel une décision rendue le 26 juin 2007 par l'Autorité des marchés financiers (AMF). L'AMF avait alors rejeté l'offre publique d'échange (OPE) lancée en avril par Sacyr sur le capital d'Eiffage ?dont il détient déjà 33,2%-, considérant qu'il avait agi de concert avec d'autres actionnaires pour tenter de prendre le contrôle du constructeur français. Du coup, l'AMF avait contraint Sacyr à lancer une offre publique d'achat (OPA) d'une valeur nettement supérieure au cours d'Eiffage d'alors.
Alors que les avocats d'Eiffage ont dénoncé mardi «une prise de contrôle rampante par un concert non déclaré», Sacyr a continué à nier. «Il n'a été trouvé aucune trace d'un quelconque accord écrit entre les présumés concertistes», a plaidé Me Cédric de Pouzilhac, l'un des avocats défendant six sociétés espagnoles actionnaires d'Eiffage. «L'AMF s'est précipitée et a pris une mauvaise décision», a estimé pour sa part l'avocat de Sacyr, Me Jean-Michel Darrois, en remettant en cause la régularité de la procédure. De son côté, Eiffage a regretté «une prolifération de déclarations inexactes» de la part de Sacyr, ainsi que de «grossières contre-vérités».