Réseau ferré de France (RFF) et Vinci vont engager des négociations concernant la ligne TGV Tours-Bordeaux. Préféré à Bouygues et Eiffage, le groupe de BTP pourrait décrocher un contrat de 7,8 milliards d'euros.
Réseau ferré de France va débuter des négociations avec le groupement piloté par Vinci associé à la Caisse des Dépôts et à Axa, en vue de l'attribution de la concession pour la ligne à grande vitesse entre Tours et Bordeaux. Les discussions porteront notamment sur la qualité technique, les engagements en faveur du développement durable et la solidité financière. A la clé, un contrat qui pourrait atteindre 7,8 milliards d'euros.
En cas d'échec dans les négociations, RFF se réserve la possibilité de reprendre les négociations avec les autres candidats, à savoir Eiffage et Bouygues.
En cas d'échec dans les négociations, RFF se réserve la possibilité de reprendre les négociations avec les autres candidats, à savoir Eiffage et Bouygues.
340 km de lignes
Au total, le projet prévoit la construction de 340 km de lignes nouvelles, dont 302 km à grande vitesse. Il vise à mettre Paris à 2h de Bordeaux fin 2016. Cette réalisation fait partie de l'ensemble Sud Europe-Atlantique et a vocation à se prolonger vers Toulouse, l'Espagne et Limoges. Le chantier, qui doit débuter en 2011, emploiera dans la partie travaux publics 4.500 ouvriers et cadres.
Selon Hubert du Mesnil, Président de RFF : « La construction de ce projet majeur marque un progrès significatif dans la politique française de développement des transports ferroviaires dans la lignée des engagements du Grenelle de l'Environnement. La maîtrise de la conduite par RFF du projet Sud Europe-Atlantique conforte son rôle de pilote de grands projets d'infrastructure à l'échelle nationale. Cette étape décisive pour Sud Europe-Atlantique est le second PPP d'envergure piloté par RFF. »