Le maire de Marseille Jean-Claude Gaudin a souhaité lors de la réunion de lancement du débat public sur la ligne à grande vitesse (LGV) entre Paris et Nice, que cette ligne passe par Marseille afin d'obtenir «une interconnexion entre TGV, TER et réseaux de transports urbain».
«Je défendrai un tracé qui permettra une interconnexion entre TGV, TER et réseaux de transports urbain», a souligné M. Gaudin à Marseille, qui accueillait, après Nice et Toulon, une soirée de lancement du débat public qui doit durer jusqu'au 21 juin. «Si la LGV ne peut pas passer par la gare Saint-Charles, car il s'agit d'un cul-de-sac, elle passera par la Blancarde», une gare de l'ouest de Marseille, a insisté M. Gaudin, soutenu par la maire (UMP) d'Aix-en-Provence Maryse Joissains, et le sénateur-maire de Toulon Hubert Falco. «Il me paraît essentiel que nos trois agglomérations travaillent davantage en réseau», a-t-il conclu dans un communiqué. L'objectif de la LGV est de placer Nice à moins de 4 heures de Paris (contre 5 heures 33 actuellement), et à terme de placer la région au coeur de l'arc méditerranéen qui va de Barcelone à Gênes.
Trois hypothèses ont été plus sérieusement approfondies: d'abord, un raccordement à l'actuelle LGV Méditerranée au nord de la gare TGV d'Aix-en-Provence, partant directement vers le nord de l'agglomération toulonnaise et la Côte-d'Azur. Le deuxième scénario est analogue mais à partir du sud de la gare TGV d'Aix-en-Provence. Enfin, une troisième hypothèse préconise le prolongement de la ligne actuelle à partir du nord de Marseille.
Trois hypothèses ont été plus sérieusement approfondies: d'abord, un raccordement à l'actuelle LGV Méditerranée au nord de la gare TGV d'Aix-en-Provence, partant directement vers le nord de l'agglomération toulonnaise et la Côte-d'Azur. Le deuxième scénario est analogue mais à partir du sud de la gare TGV d'Aix-en-Provence. Enfin, une troisième hypothèse préconise le prolongement de la ligne actuelle à partir du nord de Marseille.