Réseau ferré de France a adressé à Vinci, Eiffage et Bouygues les documents nécessaires à une remise finale de leur offre, en vue du projet de ligne à grande vitesse du contournement de Nîmes et de Montpellier, pour la mi-octobre.
La phase finale de la consultation pour le partenariat public-privé (PPP) pour la construction et la maintenance de la ligne nouvelle qui contournera les villes de Montpellier et Nîmes, vient d'être engagée par Réseau ferré de France (RFF).
En effet, ce dernier vient de confier les ultimes documents aux trois groupes de BTP en lice, Bouygues/Eiffage/Vinci, pour une remise finale à mi-octobre. Le gagnant se verra confier la construction et la maintenance de la ligne pendant la durée du contrat, en contrepartie de financements publics et de loyers versés par RFF.
Ligne mixte
Cette ligne « mixte », qui accueillera des trains de voyageurs et de marchandises, devrait permettre, à l'horizon 2016, d'accroître l'attractivité du transport vers le sud de la France et l'Europe, mais aussi de libérer des sillons pour augmenter l'offre des trains régionaux en Languedoc-Roussillon.
Ce projet, d'une longueur de 80 km, comprend à la fois la réalisation d'une section de 60 km de LGV entre Manduel et Lattes, 10 km de liaison sur la rive droite du Rhône et 10 km de raccordements vers Jonquières, Lattes et Manduel. En outre, deux nouvelles gares sortiront de terre pour desservir les deux agglomérations : à Manduel, pour Nîmes ; dans le secteur Odysseum pour Montpellier.
Le contournement ferroviaire de Nîmes et Montpellier s'inscrit dans le prolongement de la LGV Méditerranée, et participe à la construction de la circulation à grande vitesse européenne, avec notamment des liaisons qui s'ouvriront vers le réseau ibérique, grâce à la concession Perpignan-Figueras.
