Réseau ferré de France (RFF), gestionnaire du réseau, a annoncé, mercredi dernier, avoir reçu les offres finales de Bouygues TP et Vinci pour le projet de ligne à grande vitesse (LGV) Nîmes-Montpellier. Seuls deux candidats restent donc en lice. Précisions.
Ultime étape avant la désignation du titulaire du contrat de partenariat public-privé (PPP), les offres finales des groupements constitués autour de Bouygues TP et de Vinci pour la construction du contournement de Nîmes et de Montpellier (CNM) ont été reçues par RFF le 24 octobre. «Eiffage, troisième groupe de BTP qui s'était intéressé au projet, a décidé de ne pas soumettre d'offre», a précisé un porte-parole de l'établissement public dans un communiqué.
Un début des travaux vers 2013
Le candidat retenu se verra confier la construction et la maintenance de la ligne nouvelle pendant la durée du contrat, en contrepartie de financements publics et de loyers versés par RFF. Une commission d'évaluation des offres émettra un avis auprès de l'établissement public en vue de la signature du contrat. Enfin, le «titulaire pressenti» sera désigné début d'année 2012 et la finalisation du contrat ainsi que la signature auront lieu au cours du premier semestre 2012, a ajouté RFF.
Le montant du contrat ? « 1,4 milliard d'euros et la construction doit être achevée en 2017, ce qui signifie un début des travaux vers 2013 », a poursuivi l'organisme public.
Dans le prolongement de la LGV Méditerranée et de la concession franco-espagnole Perpignan-Figueras, la LGV mixte voyageurs et fret, ce projet de 80 km comprend 60 km de LGV entre Manduel, située à l'Est de Nîmes, et Lattes, à l'Ouest de Montpellier, 10 km de liaison sur la rive droite du Rhône et 10 km de raccordement. Deux gares nouvelles l'accompagnent : à Manduel et dans le quartier Odysseum de Montpellier. Dans sa forme finale, ce projet mettra Paris à 3 heures de Montpellier, permettre d'augmenter la circulation des TER entre Nîmes et Sète et éloignera les trains de fret des centres villes.