Un « fonds d'arbitrage carbone » est désormais inclus dans le projet de construction de la LGV Bretagne-Pays de la Loire que vient de remporter le groupe Eiffage. Doté d'une enveloppe de 6.4 M€, il devrait permettre, quand cela est possible, de choisir les solutions les moins carbonées. Reste le problème du surcoût…

Suite à l'annonce de l'attribution du contrat en PPP de ligne à grande vitesse Bretagne-Pays de la Loire au groupe de BTP Eiffage, ce dernier vient de confirmer qu'un fonds d'arbitrage carbone était inclus dans le projet afin de favoriser, pendant la durée du chantier, au maximum les solutions les moins émettrices de CO2 quand cela était faisable.

 

Ce fonds a été instauré car choisir des solutions moins génératrices de gaz à effet de serre impliquent un surcoût. Du coup, il viendrait compenser et surmonter ce surcoût. Présenté comme « une opération totalement expérimentale » par Eiffage, ce dispositif a pour objectif de « pouvoir alléger le bilan carbone prévisionnel de la LGV », comme l'explique à l'AFP, la directrice du développement durable du groupe, Valérie David.

 

Réseau ferré de France (RFF) a, pour sa part, estimé qu'il s'agit d'un « vrai pas vers une conception qui prend en compte les émissions de gaz à effet de serre ».

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