Les présidents départementaux de l'Union des Architectes (UNSFA) ont adressé un courrier à tous les candidats aux élections législatives en leur rappelant le rôle fondamental des architectes dans le cadre de vie des Français.
Reprenant les termes du courrier adressé par François Pelegrin, président de l'UNSFA, au Premier Minsitre (voir à lire aussi), cette lettre ouverte débute sur le constat d'une « fracture sociale engendrée par de multiples causes, parmi lesquelles figurent certaines de nos cités conçues selon un process industriel dont le peu d'humanisme n'a pas favorisé la qualité du cadre de vie ».
Un constat qui s'explique par la satisfaction d'objectifs « quantitatifs dictés par l'urgence » de l'époque mais dont l'on peut "tirer leçon du passé et forger de meilleures conditions de création de notre environnement bâti » explique l'UNSFA.
Et le syndicat professionnel expliquer que désormais « les citoyens sont devenus légitimement exigeants en termes de confort et d'ambiance, d'harmonie des espaces publics et privés, d'équilibre entre minéral et végétal. Ils veulent être acteurs et pas seulement consommateurs. Ils seront de plus en plus demandeurs d'un objectif de développement durable ».
Les architectes rappellent le caractère collectif de la démarche de création du cadre de vie des citoyens, « les élus et décideurs régionaux ayant un rôle majeur de concertation, d'impulsion et de décision pour fixer les objectifs et les règles concernant l'organisation nationale et locale de notre territoire et de ses cités, et en suivre la réalisation » expliquent-ils.
En revanche, au niveau de la création même des bâtiments et aménagements urbains, l'UNSFA rappelle qu'elle doit « satisfaire simultanément un ensemble d'objectifs et de contraintes d'ordre culturel, social, environnemental, urbanistique, esthétique, fonctionnel, technique, économique, réglementaire, normatif, etc. »
« Une construction n'est architecture, que si sa création réussit la synthèse de ces objectifs et préoccupations de toutes natures » explique la lettre.
A ce titre l'UNSFA interroge les futurs députés sur leur adhésion aux principes énoncés par la loi de 1977 et leur demande s'ils considèrent, « aujourd'hui plus encore qu'hier, l'environnement bâti est si déterminant pour la qualité de vie de nos concitoyens que sa conception doive être confiée aux acteurs que l'État a formés pour assurer cette mission d'intérêt public ? ».
« Si vous adhérez à ces principes, vous paraît-il nécessaire que ces acteurs soient indépendants des groupes financiers, dont l'objectif légitime est de générer du profit pour leurs actionnaires, et nullement d'oeuvrer dans l'intérêt de la collectivité, même s'il n'y a pas fatalement opposition radicale ? Enfin, comment comptez-vous agir pour que les conditions de production du cadre bâti intègrent complètement les objectifs de développement durable qui nous paraissent indispensables si l'on veut laisser aux nouvelles générations une planète en bon état ? » poursuit l'UNSFA.
En conclusion, l'UNSFA rappelle qu'il est possible d'infléchir positivement les objectifs des filières de production et de transformation de notre environnement. « La réussite passe par une réflexion plus approfondie en amont, au stade de la programmation et de la conception des opérations : nous espérons que les élus le comprendront, auront la volonté de modifier les procédures habituelles et prendront les moyens de mettre en oeuvre une politique plus ambitieuse en faveur de la qualité de notre cadre de vie ».
Un constat qui s'explique par la satisfaction d'objectifs « quantitatifs dictés par l'urgence » de l'époque mais dont l'on peut "tirer leçon du passé et forger de meilleures conditions de création de notre environnement bâti » explique l'UNSFA.
Et le syndicat professionnel expliquer que désormais « les citoyens sont devenus légitimement exigeants en termes de confort et d'ambiance, d'harmonie des espaces publics et privés, d'équilibre entre minéral et végétal. Ils veulent être acteurs et pas seulement consommateurs. Ils seront de plus en plus demandeurs d'un objectif de développement durable ».
Les architectes rappellent le caractère collectif de la démarche de création du cadre de vie des citoyens, « les élus et décideurs régionaux ayant un rôle majeur de concertation, d'impulsion et de décision pour fixer les objectifs et les règles concernant l'organisation nationale et locale de notre territoire et de ses cités, et en suivre la réalisation » expliquent-ils.
En revanche, au niveau de la création même des bâtiments et aménagements urbains, l'UNSFA rappelle qu'elle doit « satisfaire simultanément un ensemble d'objectifs et de contraintes d'ordre culturel, social, environnemental, urbanistique, esthétique, fonctionnel, technique, économique, réglementaire, normatif, etc. »
« Une construction n'est architecture, que si sa création réussit la synthèse de ces objectifs et préoccupations de toutes natures » explique la lettre.
A ce titre l'UNSFA interroge les futurs députés sur leur adhésion aux principes énoncés par la loi de 1977 et leur demande s'ils considèrent, « aujourd'hui plus encore qu'hier, l'environnement bâti est si déterminant pour la qualité de vie de nos concitoyens que sa conception doive être confiée aux acteurs que l'État a formés pour assurer cette mission d'intérêt public ? ».
« Si vous adhérez à ces principes, vous paraît-il nécessaire que ces acteurs soient indépendants des groupes financiers, dont l'objectif légitime est de générer du profit pour leurs actionnaires, et nullement d'oeuvrer dans l'intérêt de la collectivité, même s'il n'y a pas fatalement opposition radicale ? Enfin, comment comptez-vous agir pour que les conditions de production du cadre bâti intègrent complètement les objectifs de développement durable qui nous paraissent indispensables si l'on veut laisser aux nouvelles générations une planète en bon état ? » poursuit l'UNSFA.
En conclusion, l'UNSFA rappelle qu'il est possible d'infléchir positivement les objectifs des filières de production et de transformation de notre environnement. « La réussite passe par une réflexion plus approfondie en amont, au stade de la programmation et de la conception des opérations : nous espérons que les élus le comprendront, auront la volonté de modifier les procédures habituelles et prendront les moyens de mettre en oeuvre une politique plus ambitieuse en faveur de la qualité de notre cadre de vie ».